Affichage des articles dont le libellé est poulpe. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est poulpe. Afficher tous les articles

mercredi 18 janvier 2023

(...)

 copie post Facebook du 10 septembre ( curieusement mis en privé), vais essayer lorsque j'aurai un peu plus de temps de le refaire un peu, je crois qu'il est en deux parties, faut que je cherche l'autre, je dois ajouter les photos aussi, et ajouter une troisième photo, la reproduction d'un tableau de Sargent, dont je me rends compte qu'elle est est sur bureau de mes différents Macbook depuis environ 10 ans, 



- c'est peut-être la plus belle photo française de l'année je m'étais dit, surtout lorsque l'on voit les autres photos de la série où elle fait trop poser les gens comme à son habitude déplorable, cette sorte de réalisme poétique merdique, (du coup tu as tendance à plus voir ou regarder ou juger la pose ou le cadre que la personne), la photo est ce qu'elle est, l´accessoire ajouté ( un poulpe non mais allô quoi) c'est stupide et bidon, le visage ou le regard de la nana est très beau on se dit, lumineux, serein, la photo fait encore très reportage mais il n'y aura pas plus beau portrait en france cette année, 
ce qui est étrange dans cette photo c'est que cette sérénité intérieure, tu as le sentiment que c'est aussi de la confiance, que cela vient [en partie] de la photographe, une sorte d'abandon, et aussi une force et certitude,
tu as le sentiment que son regard traverse la photographe, que c'est son regard sur le monde, ou qu'elle regarde le monde,
et si on se dit qu'elle regarde le monde, c'est comme un autre hors-champs de la photo, il y a celui que l'on aperçoit, ce qui est hors du cadre, et celui que regarde la fille, qui est le monde, et un autre paysage, et on se dit, (je pense à une phrase de Rilke) que c'est probablement un paysage sublime, il y a quelque chose qu'on ne voit pas et qui est magnifique, il y a quelque chose que la fille voit et qu'on ne voit pas, et que probablement la photographe ne soupçonne pas forcément non plus, mais sans elle on ne verrait rien du tout, on ne saurait rien du tout peut-être plus précisément, le regard de la fille nous donne sinon nous offre une idée du monde on se dit, le regard ou le sourire, j'allais ajouter le mot visage mais c'est bien [de] l'expression dont il s'agit, pas du visage, ( en gros)
il y a cette photo avec Bardot plus bas et où l'on voit bien la différence de regard, Bardot ne regarde que le photographe, son regard est clos, il n'y a pas de monde, son regard s'arrête à la photo, son monde même, s'arrête à la photo, ( tout au moins pendant la prise de vue), on a presque envie de dire il n'y a pas de proposition formelle dans son regard ( à Bardot) contrairement à l'autre photo, ( celle de Y L), et proposition aussi dans le sens aussi où c'est à nous de choisir quelque chose, oui j'aime bien l'idée de photo Rilkéenne, ( ou Rilkiènne),
tu te dis son regard c'est aussi quelque chose qui a à voir avec le futur, tu te dis elle sait qu'elle a la vie devant elle, c'est presque de la fiction, je me dis Y L a réussi à photographier quelque chose ayant à voir avec le futur, une sorte je le dis pompeusement de temporalité future, pas encore là, et en même temps on se dit, le sourire n'est pas entier, c'est de la retenue mais presque aussi de la tristesse ou une sorte de mélancolie, du passé donc, mais aussi de l'inquiétude on se dit,
une photo sans bruit, simple, photo bienveillante et attentionnée,
photo de presse mais ça serait quoi une photo de style disons documentaire? la différence entre les deux, je n'arrive pas à y répondre vraiment, je sais qu'il y a quelque chose que la photo n'atteint pas, mais je ne sais pas quoi, je sais que c'est une photo faite pour un journal, qu'il y a une distance qui est sociale, journalistique, qu'il y a une temporalité journalistique dans la ( cette) photo, presque rien en même temps,

yohanne lamoulère c'est une des rares ou seule me dis-je à être totalement émerveillée par les gens et (je pense) à être transformée ( et vouloir être transformée) ( sinon irradiée ) et par cet émerveillement et par eux, le problème est que c'est une mauvaise photographe, et que je ne suis pas certain qu'elle ait envie d'autre chose je me dis,






(...)

« Warhol peint une réalité d’où a été exclue toute notion d’identité. » pour cette phrase cela rejoint ce que je me disais par rapport au ro...