mercredi 30 novembre 2022

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 post Facebook du 30 novembre 2021...


C’est quelque chose de magnifique la nouvelle de D H Lawrence ( "Celui qui mourut" ) on aimerait en parler bien et donc sans vulgarité, sans esbroufe, j’ai su ce qui définissait je crois le mieux la nouvelle ce matin en lisant dans Libé cet article de Sandra Onana c’est le mot chagrin, on peut chercher des tas de mots c’est celui qui convient le mieux, ce type qui ressuscite et qui ne fait qu’une chose, qui ne désire qu’une chose, dormir, sans énergie, ce type qui fuit la vie, et qui n’a pas non plus envie de mourir pour de bon, ou mourir à nouveau, et qui ne réclame rien, qui ne sait pas vraiment pourquoi il est encore là, deux ou trois choses, c’est la même intrigue que L’amant de Lady Chaterley, c’est une variation, quelque chose de sans espoir dans sa première partie, ( même si ce n’est pas le propos de la nouvelle, je veux dire par là que l’expression est inexacte) la seconde partie je n’en pense rien de particulier, cette façon de scander, paragraphe(s) après paragraphe(s) tellement magnifique on se dit, tellement proche presque de Peguy au fond, je n’ai jamais lu L’homme qui dort de Perec, je l’ai feuilleté j’ai vu le film comme j’ai dû feuilleter tous ses livres, en avoir commencé quelques uns et n’avoir jamais été convaincu, une gentillesse superficielle, trop de bienveillance, inabouti car trop gentil, qui va systématiquement vers l’anecdotisme à force de cette gentillesse, mais j’ai pensé à ce livre L’homme qui dort, le même désenchantement probable, mais je me dis sans en avoir un grand souvenir du film, ( dans le sens que je m'en souviens très peu) probablement ce qui en fait la différence est la neurasthénie du film/ livre de Perec, à un moment de la journée j’ai pensé à Bartleby, pour cette façon de vouloir « s’effacer »peut-être, mais je ne me souviens plus assez en détail du livre de Melville, je lis un livre en ce moment à son sujet mais je ne me souviens plus assez, le terme s’effacer vient plus ou moins du livre, dans les trois livres il y a un refus, qui est aussi quelque chose de plastique, ( esthétique quoi), ( qui se traduit esthétiquement dans le texte) ( le style) je mettrai la référence exacte après

"Quelque chose de plus langoureux que le chagrin, mais infichu d'être sinistre", j'avais retenu le mot chagrin, l'avais isolé, mais la phrase entière est plutôt une définition exacte de " Celui qui mourut",


Titre pas forcément extraordinaire, pas le meilleur des différentes traductions, par contre la traduction de la nouvelle est probablement la meilleure, j'en ai feuilleté une autre aujourd'hui assez médiocre selon moi, (même si le titre était plus beau),

vendredi 25 novembre 2022

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 je ne connais pas la série, j'en ai entendu parler pour la première fois dans Le monde ce matin, et en regardant un peu sur internet je trouve un article qui en parle  

>> mouais, c'est plutôt très mauvais je me dis, je ne pense pas que l'on puisse dépasser les 10 ou 15 mn, tu te demandes s'il y a quelqu'un, tu as une équipe technique, tu ne sais pas si tu peux appeler ceux qui s'occupent du scénario des scénaristes par exemple, tu n'oses dire qu'il y a un réalisateur qui a été payé, peut-être un coordinateur, je verrai ce soir ou demain, 

c'est quand même très violent ce genre de produit tu te dis, tu n'es qu'un consommateur, avec ce que cela implique, en gros tu bouffes une pizza surgelée, et plutôt lorsque tu te souviens de telle séquence, de l'ordre du premier prix, le fond vert comme coulis de tomates achetée chez un grossiste et à bas prix, etc etc, 

ça te zombifie tu te dis, 


pour le coup la séquence dans l'usine à l'épisode 3 est très belle, et les séquences suivantes, 

la débâcle, les plans sur le visage de l'inspecteur, le mec qui lui hurle dessus pour le sortir de sa léthargie, ( plus exactement de sa stupeur ), etc etc ...

l'épisode suivant est une catastrophe, ( les autres aussi)... 

un moment tu ne sais plus si c'est ton propre désintérêt ou autre mais cela devient totalement confus, comme s'il manquait des séquences entières, limite s'ils ne coupent pas au milieu d'une phrase, 


mercredi 23 novembre 2022

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 par rapport à un post plus bas sur le Palais de Tokyo, on rêve d'une équivalence on se dit, ,  sauf qu'en fait dans les fait on aurait Jean-Charles Massera *... ( ou Geoffroy Mathieu le plagiste avec sa manifestation subventionnée)...  

pour l'instant on a ça ... ( qui est une honte totale)...

on rêve d'un crachat à la gueule du public ou d'une institution, on rêve d'un sabotage, ( un vrai pas les "sabotages" de la bourgeoisie culturelle),  ( par ailleurs une des choses la plus radicale que j'ai vu est la photo même si ratée en partie de Yohanne L, et personne n'a osé aller aussi loin, et sans qu'il y  ait la moindre provocation etc dans la photo, juste de la douceur), 

note: on rêve de chose(s) dans laquelle la  bourgeoisie culturelle  ne peut pas s'identifier, ne peut pas passer un bon moment, et en écrivant cela tu te rends compte qu'il n'y a que des choses qui plaisent, au fond tu te dis, c'est une sorte de définition comme une autre du pompiérisme, ou c'est une sorte de nouveau pompiérisme tu te dis, 

tout ce qui est protestation n'est en fait qu'aimé par le public auquel elle s'adresse, ( >>  la pire vidéo ( ou la plus traumatisante)  que j'ai vu est une vidéo dans laquelle Thomas Bernhard est acclamé par l'ensemble de la salle, on se serait cru dans ce clip de Sid Vicious), ( non peut-être la pire est celle de la cinémathèque dans laquelle Straub est moqué par le public et sans aucune réaction de Toubiana etc), 

c'est quand même fou je me dis que la finalité de l'art français dans sa quasi totalité soit une finalité décorative, 

gentils animateurs, 

en m'écartant un peu du sujet, étrange de faire une adaptation au théâtre du livre de Vanessa Springora, disons je ne comprends pas cette jouissance, ( je ne comprends pas ce qu'on peut en retirer comme jouissance), plutôt le sentiment que c'est une sorte de jouissance de lynchage, jouissance de la mise à mort, les beaufs ont la tauromachie, la bourgeoisie culturelle a le théâtre on se dit, , 

juste quelque chose qui soit pas honteux ou qui ne soit pas décoratif, un truc un peu rugueux ou intelligent, 

 * Massera c'est le mec [rebelle] contre tout je me dis et subventionné par tout le monde, qui plait et veut plaire à tout le monde, une pute quoi... ( à suivre)... 

et Massera c'est entre-autre le ricanement je me dis, 

 >> j'avais vu des photos de lui au Mac Val, je ne comprenais pas comment c'était possible un truc aussi mauvais , et aussi second degré, aussi ricaneur etc, et je comprenais encore moins que cela avait pu être acheté par une institution, (...), puis un jour j'ai vu un post de lui passer dans mon fil d'actualité Facebook, ( j'avais de  drôles d'amis à l'époque), j'ai mis longtemps à comprendre que ce n'était pas une blague, qu'il était sérieux, ( faudrait que je poste la copie d'écran), bref, 

nutella, 

un exemple d'une performance du bouffon ... extrait qui montre bien aussi ce qu'est la bourgeoisie culturelle française ...  ( de la branlette de classe) , 

la pochette de l'album des Sex Pistols ( Never mind the bollocks)  qui est reprise la plupart du temps par tous les bouffons de la  droite culturelle, (voir Atabekian)...  ( Atabekian par ailleurs qui en privé traitait Straub d'ivrogne dégoûtant et qui ensuite poste une photo de lui lorsqu'il meurt, ( ça fait tout de suite genre)), par ailleurs Straub faisant de ses derniers films des films à l'esthétique d'extrême-droite, et au fond qui ne s'est jamais entouré que des moins que rien..,. n'a travaillé aussi que pour les institutions et n'a apporté sa pierre qu'à la bourgeoisie la plus puante...  ( et dieu sait si je ne suis pas d'extrême-gauche)., ( je sais juste que je suis de gauche)...  ( déjà parce que j'aime bien le mot "socialisme"), ( et que les écologistes sont devenus trop beaufs,),  ( et enfariner Warhol hein)...


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lundi 21 novembre 2022

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(The boys saison 1 épisode 8), il faut comparer la série à The misfits pour comprendre son échec, The boys c'est que du blah blah à la con je me dis, dans The misfits c'est une attention à chaque personne, des minis trajectoires, je dis échec de la série mais ce n'est pas vraiment un échec puisqu'il n'y a eu aucune tentative d'aller au-delà du machin soap et intrigues entre les personnages toutes les deux minutes, à se demander si c'est pas une question de budget, de radinisme et du recyclage de leurs propres décors, c'est la seconde fois que je regarde la série, la première fois j'avais aimé, 


 

dimanche 20 novembre 2022

vendredi 18 novembre 2022

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post Facebook du 18 novembre 2021

 >> Toujours de Marine Hugonnier, il y a une pièce d'elle que j'aime beaucoup, une peinture noire, un noir normal pour ce que j'en vois, cela pourrait être du blanc mais ça serait trop chargé, trop évident, trop significatif, trop visible, les autres couleurs sont hors de question parce que justement ce serait de la couleur, c'est le noir comme il n'y a rien à voir, pas le MU Japonais, juste vous venez pour rien, vous vous êtes déplacé pour rien, vous avez regardé pour rien, elle aurait pu ne rien accrocher, le tableau est là pour dire que justement à cet endroit il n'y a rien je me dis, 

>> Ça aurait pu être juste un trait rectangulaire, mais ça aurait été trop évident, 

> > Le noir, ou un noir qui est sans signification,

>> Et sans visée spirituelle, 

>> Presque un rien vide de sens, ou vidé de sons sens, presque un rien absent, et/ou comme on dit aussi " il est un rien absent", 

> > Et c'est sublime parce que c'est presque l'abstraction absolue, 

> > Quelque chose qu'on ne voit pas, 

> > Presque là par humilité on se dit, 

> > (Va t'en trouver quelque chose sans signification et qui ne se voit pas je me dis), 

>> ( quelque chose qui pourrait ne pas être là, ou être remplacé), ( et en même temps bien là et irremplaçable), 

>> Évidemment  les dimensions sont aussi importantes que la couleur, trop petit ça ferait tableau, ou peinture, et serait décoratif, trop grand ce serait justement trop grand, et ça aurait à nouveau du sens, il fallait juste trouver les dimensions suffisantes pour passer inaperçu je me dis, 

>> et/ou presque pour meubler le vide, 


>> Le catalogue indique que ce serait à l'origine le photogramme d'un film,




mercredi 16 novembre 2022

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 je ne sais absolument pas si la vidéo est réelle ou pas, , (où si c'est issue d'un jeu vidéo) ...  ça serait d'après un commentaire, une vraie vidéo ... 

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 ouais ouais ouais et Jane Austen elle compte pour du beurre ?  ()... ( pour l'entrée dans la modernité)... 

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 j'essaie toujours de me tenir loin de ce qui se passe en Iran, je pense qu'on est beaucoup comme ça, cette peur pour eux qu'ils n'y arrivent pas, et on sait qu'ils n'y arriveront pas, mais il y a cette vidéo , qui n'enlève rien à la peur, mais qui ajoute à la gloire, à leur gloire... 


et pour les larmes et la rage... 

mardi 15 novembre 2022

(...),

 recommencé la série des Doinel, commencé par le dernier, que décidément et comme tout le monde, je n'aime pas, puis le premier et enfin le second, je crois que c'est tout de même le dernier qui m'a fait penser à Moretti, je ne pense pas que ça soit extraordinaire de penser cela, je me suis dit que beaucoup de choses chez lui viennent de là, même la musique, La messe est finie étant peut-être l'exemple le plus flagrant, puis pour Domicile conjugal on pense évidemment à Renoir, Le crime de Monsieur Lange, pour la vie de la cour intérieure et du gars mystérieux, ( je n'ai vu le film qu'une fois il y a longtemps et en ait peu de souvenirs), je me dis Domicile conjugal c'est le hors-champs en fiction, tout ce qui est ou aurait dû être hors-champs ne l'est pas ou plus, c'est presque aussi une référence à Fenêtres sur cour je me dis, c'est presque un film plat je me dis, non ce n'est pas une mise en fiction du hors-champs, c'est un truc plat, mais je me dis c'est quoi le hors-champs lorsque tu incorpores des éléments du hors-champs, ( par exemple lorsqu'il casse un mur à la naissance du bébé pour agrandir l'appartement et qu'une voisine est là), 



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ancien post Facebook du 19 octobre: 

La lune est levée on se dit que sa seule ambition quasiment est de faire un autre film d'Ozu, presque au sens addiction du mot, quelques détails qui diffèrent, des gestes plus longs, des acteurs plus rapides, ( ou vers la fin du film la nana qui pleure, je ne me souviens pas de larmes chez Ozu, rajout, ni qu'un type dise à une fille de partir, j'allais dire tout au moins pas de cette façon là mais il n'y a je crois quand même pas d'exemple), la nana qui retire ses bas, ce qu'Ozu jamais n'aurait pensé à filmer je crois, puis lorsqu'elle aide l'autre fille ( Ayako) à se déshabiller ou changer, pas d'érotisme là dedans, juste quelque chose de plus quotidien, ajouter encore presque de la banalité peut-être, ambition pas aboutie car trop naturaliste, du naturalisme par maladresse, non voulu, presque un naturalisme involontaire par soucis de modernisme,

ce qui est beau ou touchant est le décalque, ce n'est pas seulement une sorte d'autre film d'Ozu, ça l'est presque inévitablement, ce qui est beau ou touchant est aussi le décalage, presque la transparence, au sens transparence d'une matière, le décalage dans la superposition, et tant le film au fond est aussi une sorte de couche sur une autre,
espièglerie comprise,
chez Ozu ce n'est jamais un mélodrame naturaliste je me dis, il ne s'arrête jamais à ça, c'est toujours autre chose,

samedi 12 novembre 2022

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 assez pénible ce coté tout doit être fun au Palais de Tokyo je me dis, par extension ce côté "ne pas déranger"... d'un musée à l'autre on se dit c'est toujours une sorte de mise en sculpture d'un propos ou d'un discours*, c'est assez scolaire on se dit, ( par exemple entre Argotte et Cyprien Gaillard la différence est infime), jamais rien ne viendra troubler le public du musée, de Tokyo ou de Beaubourg ou autre, rien jamais ne viendra même l'effleurer autre que le bien être coocoonien ou feutré de la visite, tu te dis même un bout de sein, même l'esquisse d'un téton à travers un tissus ça serait incongru, (non que je veuille voir absolument des seins), juste souligner que nous sommes dans quelque chose de complètement familial, l'art français est familial je me dis, on rêve de quelque chose qui dirait je vous déteste ou je vous emmerde... on rêve de quelque chose qui serait un véritable crachat ...


* une mise en image d'un propos, j'avais ressenti ça lorsque j'avais vu lors d'une précédente visite avec les vidéos presque niaises de Laura Henno, la vidéo de Gaillard avec les perruches ou celle d'Argotte a Beaubourg sont identiques, sur le même modèle, ( ça n'enlève rien à leur intelligence épisodique, ou parfois beauté, enfin je dis ça presque pour m'excuser, certaines images sont belles, ou certains plans), chez Henno ça crie plus leur volonté de poésie, intelligence ou culture qu'autre chose, c'est presque putassier, ( Argotte j'ai vraiment détesté), Gaillard j'ai trouvé absolument tout raté, son truc Hollographique c'est quand même le pompon on se dit, et le reste aussi, 

je précise que j'aime bien Laura Henno, le mot exact serait plutôt admirer, 


ce côté presque "pleine conscience" des vidéos, ralentis, décadrages subits, grands écrans effets immersifs, 

quelque chose qui a besoin d'un cartel et qui est néanmoins accessible à tout le monde, le cartel explique le pitch, un truc au fond pour rassurer le public, pour ne pas le déstabiliser, pas par rapport à une complexité évidemment, car jamais cela n'arrive, c'est quelque chose ce mot qui est totalement étranger aux institutions et aux artistes français on se dit, au Palais de Tokyo ça doit être lisible immédiatement et ne pas ennuyer une seconde le public, tout est bienveillant on se dit, rien ne cripse, 

on est dans l'ordre de l'argument, du thème, je suis incapable de comprendre en quoi les deux vidéos celle des perruches et celles des wagons de métro immergés ont à voir avec l'art, etc, nous sommes dans un discours sociétal je me dis, mais nous sommes dans un discours sociétal, il n'y a rien de plus, je comprend le thème de l'expo, ou de Gaillard, les cartels me le rappellent assez, mais je ne comprends pas, on est entre l'esthétique relationnelle de Nicolas Bourriaud et le Indignez-vous de Stéphan Hessel je me dis, 

sur l'esthétique relationnelle ... il y a cette phrase "selon Claire Bishop (en)[4], les œuvres prises en exemple par Nicolas Bourriaud se limiteraient à une conception consensuelle de la relation, ce qui tendrait à exclure tout un pan de l'art contemporain et actuel basé sur une conception de la relation en termes de « dissensus » (Jacques Rancière), voire de conflit", je me dis si je la comprends bien oui, c'est bien ce qui me gênait ce côté que je disais fun ce côté Ne pas déranger, on est tout à fait dans ce truc "sans conflit ou sans dissensus", 

une expo selon Bourriaud , ( je n'en pense pas grand-chose j'ai regardé la vidéo en diagonale, peut-être que l'expo m'aurait beaucoup plus par ailleurs) ce qui me fait penser à la fois où Dominique Gonzalez-Forster avait exposé sa garde-robe à Beaubourg, bref, 


je me dis je préfère que la forme esthétique quelle qu'elle soit me donne à penser, que le discours énoncé par l'objet ( m'ordonne de penser), 


par exemple les deux vidéos de Gaillard que j'ai cité, qui en tant qu'objet sont des objets vides, et qui ont besoin de cartels pour qu'un sens s'en dégage, la vidéo des perruches ne fonctionne que sur l'immensité de l'écran je me dis, fonctionner n'est pas le bon mot, disons aussi je n'aime pas qu'un objet soit détenteur d'une charge sociétale, ( j'oserai je dirai peut-être faussement d'ailleurs qu'on est pas chez Moulinex), je dirai nous passons au milieu d'objets qui n'ont été pensés que comme discours, dont la forme n'a été pensée que par la moins gênante possible, la plus agréable possible, une sorte d'esthétique de la potiche finalement on se dit, esthétique du vase on se dit, c'est beau et on attend que la baronne nous explique d'où il vient, 

Argotte lui ce serait de façon même pas caricaturale de ma part le décolonialisme comme argument esthétique, le gag Youtube comme forme, la dénonciation d'une évidence comme pensée ou forme finale, j'avais d'abord pensé le décolonialisme  comme ordre esthétique un truc comme ça, Argotte on se dit c'est quand-même  un type qui ne pense rien à part des évidences, qui serait contre ce qu'il dit on se dit? à part les connards, et on se dit les évidences au fond, chez lui, ce n'est que du vide et du chantage ou de l'intimidation, de l'ordre, 

probablement d'ailleurs le musée le plus pédagogique de Paris, 

pas loin du niveau des expos de fin d'année scolaire, intellectuellement ça va pas plus loin je me dis, 

on est plus dans quelque chose de l'ordre du magazine, ça sent tellement les réunions de programmations, de coordination qu'on se retrouve dans un côté magazine, aucune pièce ne dépasse le coté rubrique, presque la place assignée, je pense à la vidéo dans la salle de réception de l'ambassade du Brésil, et des tableaux, le truc des tableaux étant une chose que l'on retrouve dans de plus en plus d'expos, 

ce truc je ne sais pas si c'est récent d'exposer des peintures célèbres, Chirico pour Gaillard, je ne sais plus qui pour Marine Hugonnier, Chirico et sa vitrine pleine de capteurs chez Gaillard, chez Hugonnier la restauration du tableau, 






jeudi 10 novembre 2022

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 noter avant de l'oublier, c'est drôle je me dis à l'instant comme Les éternels est un film de montage, comme s'il avait été réalisé par un autre que Jia Zhangke, c'est drôle comme il est totalement extérieur à ce qu'il avait filmé je me dis, expliquer en quoi le film est sublime, autrement dit dire autre chose que film magnifique film sublime est s'approcher de la faute de goût, est une faute de goût, tellement oui le film à chaque instant est sublime et magnifique...  film qui passe du montage pur à l'incarnation de je ne sais pas, une sorte de mystère presque religieux, (le Jeanne d'arc de Dreyer), rien ne fait penser au(x) film(s) de Dreyer, et c'est bien pourtant à quoi cela me fait penser, l'attention aux visages, mais pas seulement, Suzanne Simonin on se dit, même si je ne me souviens plus du film, je me souviens des couvertures des Cahiers du cinéma avec Isabella Rossellini, 

le transfert des prisonnières, séquence magnifique, la séquence suivante sur le bateau, insensée, insensée de peut-être pas de beauté, ce n'est pas le therme, disons quand même de beauté, 

étrangement la nana avec qui elle partage la cabine est catholique, ( on la voit prier), dans Maternité Éternelle il y avait une messe catholique aussi, 

je pense que chez Jia Zhangke c'est un souvenir cinéphile, non pas Fordien mais qui vient des Cahiers, 

par exemple je n'ai jamais pu regarder en entier La pyramide humaine de Rouch tout en étant fasciné par la couverture des Cahiers, sentiment que quelque chose comme ça est à l'œuvre pour le film, une sorte d'iconographie rêvée, cette iconographie passant aussi par le souvenir des films vus, je n'ai pas envie de dire par la cinéphilie, (qui est quelque chose d'absolument vulgaire), 

nous sommes historiquement chez Rossellini je me dis, 

ce n'est pas une héroïne, puis plus tard on se dit un côté Wanda de Loden, c'est ce qui est beau aussi du film, les retrouvaille partie totalement ratée, je vois ce qu'il veut faire mais ça ne fonctionne pas, il est paumé on se dit, il intellectualise les choses par incapacité ou je ne sais quoi, puis plus tard on doute un peu, 

la dernière partie ou le dernier tiers est raté(e) et pourtant on se dit, raté(e) insupportable et sublime, raté(e) et réussi j'allais dire parce qu'on y comprends rien, ce qui est faux, la dernière partie est opaque, tellement opaque on se dit que même le réalisateur n'y comprend rien, tellement sublime qu'il est non pas obligé de rater, mais quasi, son propre film est en avance sur lui on se dit, on se dit qu'il a vu tellement grand, que l'ambition était tellement immense qu'il n'a pu que rater sinon son film du moins presque la moitié du film, et c'est beau parce que tu vous la chose en cours, 



mercredi 9 novembre 2022

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 1/2), 


2/2), 







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" Pourquoi t'es jamais venu me voir en prison ? "

"Je voulais pas te voir dans une cage.".. 

de King of New-York à Lucky day...

le film d'Avary n'est pas très intéressant, tellement peu que même en diagonale c'est impossible de le regarder...

lundi 7 novembre 2022

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 (Maternité éternelle de Kinuyo Tanaka), (2/2),  

et Ozu comme solution on se dit, on imagine pas un autre plan, et on sait évidemment que cela vient de chez Ozu, 





ce n'est pas déchirant on se dit, mais violent, je voulais dire quelque chose par rapport à ça hier soir, j'ai eu la flemme et ai oublié, j'avais pensé, la nana est malade, un cancer, je ne me souviens pas si le mot est prononcé, le film n'est jamais déchirant on se dit, au sens mélodramatique, il est juste est-ce que le mot implacable est le bon je ne sais pas, il est violent, (et au final tout de même déchirant, (rajout)), 

la sublime séquence du déménagement de la chambre à l'hôpital, le regard que les deux femmes s'échangent, 

( dans le film c'est hallucinant ce truc des regards de toute façon),  

et lorsqu'elle entend les pleurs venant de la  chambre  contiguë, qu'elle sort de la sienne, qu'elle comprend presque ce qu'est la mort, ce que sera la sienne, pas l'agonie, la mort, ( quelque chose de mort, de parti et qu'on emporte), je le dis mal, une sorte d'absence sur l'absence, elle fait l'expérience concrète de la mort, pas de la  sienne, pas de la sienne mais de sa prochaine mort, ainsi ce sera ça peut-elle se dire, ce sera comme ça, ci-dessous les deux plans suivant où elle suit le corps qu'on enlève,  et on comprend que c'est elle-même qu'on emporte, (en gros), d'où aussi un plan les bras ballants, comme si elle était en suspension,  je ne suis pas certain de ce que je dis, et je n'aime pas ce genre d'interprétation mais la séquence nous laisse stupéfait, 




rien à voir je me souviens d'un plan du début, elle est de profil mais on dirait un plan des Yeux sans visage de  Franju, 


grand grand grand grand grand grand grand film ... 


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 - " Ses œuvres montraient ce curieux mélange de mauvaise peinture et de bonnes intentions qui donne toujours à un homme le droit d'être appelé représentant de l'art britannique"... Oscar Wilde in le portrait de Dorian Gray à propos du peintre Basil Hallward, via Philippe Lançon in Libé, 


- On pourrait appliquer la citation à la photographie française, ( j'ai encore vu passer il y a quelque jours une photo illustrant parfaitement cela)... ( et je m'étais dit que je ferai prochainement un post expliquant en quoi c'était très très mauvais et vain etc), je me dis les photographies françaises dans leur ensemble, dans leur quasi totalité ne vont pas plus loin intellectuellement qu'un commentaire Facebook,  à suivre donc ...

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 si j'apprenais qu'il y a des soupçons de supercherie pour Emma de Jane Austen cela ne m'étonnerait pas plus que cela, moi qui pensait que la traduction de chez Bourgeois était très bonne, je me dis maintenant qu'elle est peut-être catastrophique, malgré que j'ai vérifié le texte original une fois ou deux, ça ne va pas du tout ce livre je me dis, 

sur Wikipedia ils semblent dire que les traductions françaises sont au mieux une catastrophe, celles récentes  de chez Gallimard seraient les meilleures...

par contre lorsque que je lis qu'Emma est considéré comme son meilleur livre, (je comprends mais il est mal écrit, je reste plus ou moins persuadé que malgré la mauvaise traduction, il y a quelque chose de pas abouti), 

par exemple ...

vendredi 4 novembre 2022

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 photo entêtante, je ne dirai pas que la photo m'obsède, ( euphémisme en fait, rajout du 2/05/24) je préfère le mot entêtante, c'est comme une sorte d'autoportrait on se dit ( au sens aussi que ce [celle] qui est en face de moi est moi-même etc) (puisque celle qui est photographiée est elle-même mais me représente), et autobiographique, (si on a vu quelques vidéos ou posts de la nana  (Isabelle G),  on sait et elle le dit aussi quelque part que ses bras lorsqu'elle parle partent parfois dans tous les sens), et donc ce truc invisible, cette espèce de  trou dans la photo, cette espèce de chose qui a été effacée*, ( que rien éventuellement ou probablement n'ait été effacée, que ça soit juste de la lumière est indifférent) on se dit la nana tient entre ses mains le monde, ( expression générale)  tu te dis c'est comme avec ce film de Spielberg, (La guerre des mondes) la nana du film qui est enceinte, je me souviens que j'avais pensé et écrit dans Kuhe à l'époque que c'était le truc le plus mystérieux qui soit cette nana enceinte dans le film,

je déforme mais je reprend le mot de  Delphine Horvilleur La question, La question c'est au moment de la mort écrivait-elle, mais je me dis on peut aussi reprendre le mot pour tout ce qu'il y a avant, je me dis la photo c'est ça, c'est La question , l'idée de l'univers,  [et] tu te dis c'est ce qu'il y a entre ses mains, 

>> j'avais déjà fait un post sur une autre photo d'elle, une série plutôt, le machin avec le centre spatial, ( série qui était le seul truc bien de l'expo par ailleurs) je l'avais mis en privé parce que je trouvais que j'allais un peu loin dans la déduction (en gros), et en fait cette photo éclaire bien ce que je disais alors, j'avais comparé sa photo de fusées avec Les ambassadeurs, la nature morte les vanités etc, et finalement il s'agit bien de ça, 


on pourrait dire aussi même si c'est de l'analyse à deux balles, que ce qu'elle tient entre ses mains c'est son propre soi, mais on revient au même truc, le soi c'est le monde, en gros,   


et aussi, qu'est-ce qui fait que la photo est aussi belle, c'est que le trucage se voit, qu'il n'y ait pas d'illustration, ( illustratif), le trucage se voit pour ne pas être écrasant on se dit, pour ne pas nous assommer, trucage ou bricolage, un truc de politesse je me dis, le trucage se voit, c'est du bricolage, et c'est par politesse on se dit,  

l'esthétique de la série b appliquée à la photo, 


>> presque l'équivalent inverse de Walker Evans je me dis, (post à venir justement sur Evans, dans lequel je dis en gros que chez lui le lettrage est comme un effacement, on voit un mot, n'importe quoi en premier plan et exagéré et de fait il faut bien comprendre que celui-ci est en fait effacé), ( ou est un effacement), ou alors qu'il efface la photo, ( une partie tout au moins, la rend hors-champs), ( et alors que l'on peut dire aussi qu'elle est en quelque sorte dans le cadre),  que j'invente ou rêve cette interprétation de Walker Evans n'est bien entendu pas une chose très importante, disons au minimum Evans raye la photo, la salope, 

* il ne reste que le souvenir de la chose ou (mais j'ai un peu  perdu le fil ) son contour ou son idée, sa pensée, sa forme au sens spectral du terme, presque radioactif, il ne reste peut-être que sa trace radioactive, ( si je dit la trace radioactive d'une idée du monde etc, j'imagine que je vais un peu loin dans la déduction), 

>> on peut voir aussi la photo comme un moment précis d'une conversation entre les deux nanas je me dis, 

>> bien entendu qui dit radiation dit aussi chaleur, 


>> évidemment l'expression de la fille fait que la photo fonctionne, cette neutralité interrogative, et en même temps cette certitude fermeté, cette écoute, parce que la photo est sonore on se dit, sinon presque bruyante, etc etc 


ça pourrait être aussi une photo ratée, une photo trouvée à la poubelle pour paraphraser Godard, je ne dis pas que la photo est ratée évidemment, je parle bien d'un acte artistique, et c'est le "ratage" qui est beau, qui est au-delà de la politesse, 

tremblements, ondulations, ( notes, rajout), 

>> , rajout du 2 janvier, et je n'aurais pas pensé que cela aurait pu être aussi un écran ...

ajouter coutures apparentes, photo Frankestein, 




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 c'est quoi Ozu à la campagne je me dis, tu te dis ça semble être le thème du film, tu te dis tu sais qu'Ozu a fait ce film, Il était un père, tu te dis la différence est encore un allongement des gestes ou des plans, tu ne parle pas de plans séquences, tu parles de plans qui te rappellent Miyazaki, étrangement tu penses à lui, tu te dis, chez elle ce n'est pas trop de notes, c'est pour le meilleur ou le pire, juste plus de notes, elle ajoute ce que Ozu ne mettait pas, par soucis d'abstraction ou autre, délicatesse etc,  c'est quelque chose de presque expérimental, elle reprend Ozu et l'expérimente, comme si elle le faisait passer par un laboratoire tu te dis, ce qui est beau dans le film c'est que la langue même devient expérimentale, qu'est-ce que serait un film d'Ozu si je rallongeais les choses, si j'y mettais ça ou ça,  Fumiko vient de chez Ozu, Fumiko est deux fois prononcée hors-champs, Fumiko ne vient pas de chez Ozu directement, c'est un souvenir, c'est un souvenir sonore, c'est à dire la langue elle-même devient un souvenir, la sonorité des mots, 

le mot le plus violent "chaussettes" ...

l'échec de Paterson de Jarmusch qui n'est que de la qualité française, la grandeur de ce film, qui est une sorte de dialectique, de mode d'emploi de ce qu'aurait dû être Paterson,  de notes dans la marge comme aurait dit Godard, ( même la musique est Godardienne), 


on pourrait presque dire, il n'y a pas de plans, il y a des annotations, 


un plan que tu ne trouveras jamais chez Ozu : le plan et lui-même et le mec flou en arrière plan, 


on se dit il ne peut pas y avoir de divorce chez Ozu, presque par manque d'imagination de sa part on se dit,  parce que ça ne correspond à rien de formel chez lui, il n'y a pas de mélo ou de drama parce que stylistiquement il ne sait pas le faire, ça ne l'intéresse pas, voir encore une fois Le goût du riz au thé vert, 


il faut voir le ratage presque total de certains plans comme quelque chose de presque totalement volontaire je me dis, tout au moins de quelque chose qui est assumé, j'ai en tête une certaine séquence, il y a aussi cet autre séquence lorsqu'une amie a elle parle de la disparition de la fille de Sumiko qui était tout simplement partie jouer chez son père, ( l'ex-mari de Sumiko puisque celle-ci a divorcé ), séquence on va dire gênante, mais voulue, 
rarement vu un film aussi féministe je me dis sinon, j'y reviendrai , 

 (Maternité éternelle de Kinuyo Tanaka), (1/2),  

mercredi 2 novembre 2022

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 la forêt de Verdun ...

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 je me souviens qu'à l'époque de Kuhe je parlais assez souvent de Robin Williams, je m'étais rendu compte du côté totalement dépressif ou quasi morbide, ( ce n'est pas le bon terme, funèbre convient mieux) de ses films, et étrangement je n'avais jamais entendu parlé de celui-ci ( ) jusqu'à aujourd'hui, tous ses films sont hantés par la mort ou la perte, la peur, je n'aime pas ce mot "hantés", je l'échangerai, le film je ne dirai pas qu'il n'est pas très bon, Robin Williams y a un rôle secondaire, mais cela n'enlève rien, qu'il ait un rôle secondaire ou principal, 




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 bande-annonce d'un film de Romain Gary,

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>>  décidément Jérome Sessini et l'extrême-droite c'est une grande histoire d'amour ...




oui je sais la démocratie machin tout ça chacun a le droit d'avoir ses opinions, ok, mais peut-être pas de partir systématiquement avec la caisse comme il le fait deux fois par an Sessini mais apparemment il plait beaucoup ... Fannie Escoulen et Emmanuelle Hascoet diraient probablement de ses photos "quelle poésie", et Hascoet ajouterait " il a des papiers lui au moins" !   les mecs d'extrême-droite affirment toujours être exemplaires etc, et pourtant ce sont toujours les premiers à piquer le fric etc on se dit, ce sont toujours les premiers à ne pas être justement exemplaires, ce sont toujours les premiers à faire la morale, à te parler de morale, de monde idéal même, et dans les faits ? dans les faits ça fait deux fois que Sessini part avec la caisse, ça fait deux fois qu'il n'en branle pas une, ça fait deux fois qu'il demande des subventions ( sans honorer quoi que ce soit en retour)  alors qu'il est employé par une des plus grosse agence, sinon la plus grosse agence de presse, ( appelons Magnum agence de presse), Sessini est une merde humaine doublé d'un voleur on se dit... ( en plus d'être un plus que très mauvais photographe)... 


en même temps chez Hans Lucas (eux aussi sont en force dans la grande commande photo) c'est pas mal non plus...  les mecs qui réfléchissent absolument pas et en arrivent à faire une photo promotionnelle d'une des pires ordures de l'extrême-droite française,  bravo hein les neu-neus... ( je me demande si Fannie Escoulen trouve aussi cela "tellement poétique" )... 


le lien ...



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« Warhol peint une réalité d’où a été exclue toute notion d’identité. » pour cette phrase cela rejoint ce que je me disais par rapport au ro...