quelle saloperie Maîtres anciens adapté par Amalric je me dis, en faire quelque chose d'aussi narcissique et fun, alors que tout chez Thomas Bernhard pue l'associabilité et la rage, nous ne sommes plus dans la haine mais dans une sorte de voyeurisme chic et rigolo face à un type un peu farfelu et satisfait de lui qui s'écoute comme face à une sorte de miroir devant lequel il se rêve en associal alors que ce n’est que narcissisme tendance lycée, autosatisfaction béate, et du comédien, et du réalisateur, nous sommes dans une sorte de quelque chose de l'ordre de l'inversion revancharde je me dis, c'est à dire c'est le public lecteur spectateur qui tient enfin sa revanche, ridiculisant le narrateur c'est à dire Thomas Bernhard, film aussi dégueulasse au fond que l'horrible Amant de lady Chaterlley de Ferran, le film de Ferran était de fait la version du mari, le film d'Almaric est la version des "victimes" de Bernhard, l'ignominie de la douceur des voix pff, (je revois des séquences deux jours après, je remarque alors que l'on s'attend à entendre des rires, qu'il ne manque que ça, nous sommes bien dans l'esthétique du one man show, mais du One man show pour public choisi bien entendu, vulgarité absolue et impardonnable, pour eux Thomas Bernhard est au fond leur Djamel ou leur Palmade, à chacun son Pierre Palmade on se dit), la musique, bref, Thomas Bernhard devrait leur glacer le sang je me dis, mais ils arrivent à faire en sorte à ce qu'ils ne suscite que le rire, rajout>> téléchargé trois film français encore, le Civeyrac, pathétique téléfilm qui se voudrait aussi ample qu'un film disons de Douglas Sirk et n'est même pas au niveau d'un téléfilm produit par M6 ou Rtl, film qui nous humilie à chaque seconde par sa prétention et sa nullité, plans larges et musique classique comme on dit il veut nous faire passer des vessies pour des lanternes, le Serra juste un peu mieux mais pas beaucoup, (au moins on est pas dans l'humiliation), le comique Saint-Omer, théâtre filmé façon Ortf, bref bref bref, comme on dit aussi Kill Kill Kill ...
( et tout ça en une journée )... ( mais pour regagner du ratio sur KG)...
>> le film de Laurence Ferreira Barbossa J'ai horreur de l'amour, je crois, avec ce comédien si sublime dans le film, Jean-Quentin Châtelain...
le 15 février j'écrivais ça: "note: il serait intéressant de voir ce qu'ils aiment ceux de la bourgeoisie cultivée lorsqu'ils citent Thomas Bernhard, aiment-ils La cave, Les mange-pas-cher ou aiment-ils justes certaines pièces de théâtre ? ( déjà lire un roman de Bernhard leur réclamerait un effort), ils aiment l'aura de Bernhard, comme maintenant on aime les Straub, je me dis c'est la même chose que les gens qui "relisent" Proust " ...
et on se rend compte au fond que Thomas Bernhard c'est la version brutaliste de Marcel Proust je me dis,
et qu'Almaric aurait mieux faire de regarder Voix Spirituelles de Sokourov avant de faire son film...