je parle des photos en dessous, journal, retrouvé ça en recherchant autre chose, (je ne me souvenais plus du nom d'une influenceuse mode que j'avais bien aimé à une époque, des photos Bressoniennes ), (puis c'est comme si elle avait changé de photographe et c'était devenu assez banal), bref ces photos du gars ça a été un des plus grands traumatisme qui soit ce truc, ( au delà de l'expo plus que catastrophique Les vies qu'on mène cette sorte d'affirmation de la haine poujadiste absolue et du peuple et du réel et de la photo et de l'intelligence) le mec (Jérôme Sessini) a eu deux ans pour faire ou rendre ça, je veux dire il a eu une bourse sur deux ans (et une somme conséquente on imagine) et au bout de deux ans il a rendu ça, genre 5 mn de boulot (sur deux années hein) (au début j'avais cru une année pour apprendre que non, c'était deux années), le pire eux s'en servent pour faire leur communication, le pire à nouveau, pour La grande commande photo ils le reprennent aussitôt, (et hop à nouveau 22 000 euros dans les poches de l'escroc), et je crois qu'il est le seul (ou un des seuls) à n'avoir rien rendu, il faudrait vérifier s'il a rendu quelque chose maintenant, je ne suis pas allé sur leur site depuis plusieurs mois, (il y a 2000 photo et même pas 20 qui soient vaguement intéressantes), on cherche vainement le moindre investissement intellectuel dans les photos*, ça n'arrive jamais, le truc le plus intéressant est peut-être la série de Mathias Zwick là , on ne sait pas si c'est un complet foutage de gueule genre un truc totalement narcissique le mec qui se rêve en artiste, ou un truc genre critique machin de retourner la commande, comme on dit retourner une peau, genre peau de banane etc, et genre aussi c'est même pas le hors-champs de la photo presque, non en fait j'avais été trop rapide, c'était les photos du journal de bord, plus bas il y a les 10 photos du contrat, pas intéressantes du tout par ailleurs, ça aurait été plus intéressant ses photos du journal de bord finalement,
je n'aime pas les photos de Sarah Ritter (là) mais je peux reconnaître quelque chose, (et il y a une ou deux que je ne trouve pas si mauvaises) (mais bon photos disons Poivertiennes)...
exemple de la nullité absolue du machin de la grande commande, là, lorsque tu arrives à ce point tu te dis que c'est sans retour, sur les 200 photographes, environ 190 sont de cet ordre esthétique... ce n'est même plus de l'ordre de l'accident industriel comme avec Les vies qu'on mène, c'est de l'ordre d'une honte absolue, du suicide collectif, tu te dis lorsque tu arrives à ce point d'inculture, d'acculturation plutôt, (lorsque je parlais des photographes français comme des analphabètes ou des neu- neus, le stade critique est largement dépassé) je ne sais pas, (je mets réellement au défi quiconque de me trouver une seule bonne photo de la grande commande), c'est bien simple, on dirait un club photo de quartier, esthétiquement ça ne va pas plus loin...
( pour Sessini) il a rendu ça ... disons deux jours de boulot tranquille ... ( moi je dirai plutôt deux heures de promenade )…
* je ne me souviens réellement d’aucune photo où j’ai pu être surpris ou quoi que ce soit qui aurait à voir avec l’intelligence ou disons une quelconque création intellectuelle, il y a deux ou trois photos qui m’ont surpris comme celles de Sarah Riter, mais il me semble que ses photos doivent plus à une sorte de culture scolaire, quelque chose au fond de presque académique, c’est l’intérêt du livre de Poivert on se dit, est visible le nouvel académisme ou conformisme, il invente le conformisme même on se dit, ou le rassemble, ce que tu ne voyais pas devient évident, (son dernier livre sur la nouvelle photo expérimentale), ("Contre culture dans la photographie") se demander par exemple si cette façon de faire, cette photographie expérimentale, contre-culturelle ne date pas d'un siècle, qu'on aime ou pas les photos qui sont dans le livre, une "contre-culture" omniprésente par exemple dans les institutions, ( ce qui en fait un non sens), une contre-culture officielle quoi, Poivert tu te dis invente la contre-culture institutionnelle, tu ne peux pas faire ou être de la contre-culture je me dis, et être en même temps aimé dorloté par les institutions, c'est un peu étrange, ce que je dis peut-être aussi très injuste et même peut-être totalement faux je me dis, mais je me dis, ces photos, est-ce réellement de la contre-culture, est-ce du savoir, au sens savoir historique ou scolaire, au sens nous avons reçu un enseignement historique et intellectuel de qualité, nous produisons donc des photos en rapport avec ce savoir et cet enseignement, ces photos sont par ailleurs d'un bon goût absolu, (tu vois pas un poil de bite dépasser quoi), (je veux dire par là que tout est évacué et rien ne heurtera quiconque), se souvenir de la phrase totalement réac et malvenue de Xavier Veilhan sur la petite couture, et se demander jusque où ça n'est pas de la petite couture cet art officiel de la contre-culture, cette façon approbative de faire de la culture, jusque où un événement je me dis est-il institutionnalisé je pense (rapidement) au(x) repas de Michel Journiac, ou si je reprends le livre de Poivert, à la manifestation subventionnée par le Cnap de La manifestation des images de monsieur Prout, comment tu peux "manifester" et avoir demander une subvention pour cela on se dit, (ce qui donne donc genre "sans subvention(s) je manifeste pas"), comment tous les travaux sur la photo ne sont pas la manifestation (au sens visibilité) du ministère de la culture, (au sens large), leur émanation, se demander y-a-t-il contre-culture ou est-ce une sorte de discours intégrée, plaquée, sagement cousue, est-ce qu'une seule des photo retenue par Poivert va-t-elle trop loin je me dis, (au-delà je parle pour moi de mon goût personnel), si je reprends l'exemple des photos pour la grande commande de Sarah Ritter, je peux dire que certaines photos me plaisent, mais ne semblent que séduisantes, et émaner directement d'un savoir universitaire ou scolaire, d'une sorte de conformisme Poivertient, elle reproduit quelque chose et ne va pas plus loin, ce sont par ailleurs des photos, un esthétisme omniprésent, je me dis tout le monde maintenant travaille sur les vieilles photos, tout le monde semble avoir appris la même façon de faire par ailleurs, je peux dire cela aussi parce qu'il ya beaucoup de gens que j'aime bien dans le livre de Poivert, je peux donc être injuste presque, (éventuellement), si je prends l'exemple de Thibault Brunet, dont je ne sais s'il est dans le livre de Poivert ou non, (je ne m'en souviens plus et je n'ai pas le livre avec moi chez moi), ne peut-on pas dire qu'au final ce n'est pas de la petite couture ? Et à partir de quand on y échappe alors ? Je prends en exemple Thibault Brunet parce que justement j'aime beaucoup son travail, si je prends un autre exemple et par exempleMarina Gadonneix, jusque où savons-nous que notre travail sera aimé des institutions je me dis ? Est-ce par ailleurs une question intéressante, je prends aussi bien entendu en exemple Marina Gadonneix puisque j'aime beaucoup son travail et que justement d'une certaine manière je ne vois pas l'interêt en ce qui la concerne de poser ce genre de question, et pareil avec Thibault Brunet,