dimanche 26 février 2023

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 cinq scopitones de Judith V, , , et (ils étaient en privé, j'en ai encore d'autres mais eux à remettre en ligne),  

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 j'ai retrouvé mon code d'accès à mon compte Dailymotion du coup  et .....

mardi 21 février 2023

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journal, brouillon, une photo plasticienne je me dis, c'est la forme qui fait penser, qui détermine l'ensemble, (l'objet étant le prétexte à la pensée*), une photo naturaliste ou documentaire, c'est le sujet ou l'objet photographié [qui détermine les choses], c'est une définition comme une autre je me dis mais je crois assez exacte, et pas un jugement de valeur, il peut y avoir des glissements mais ça reste toujours très net, le truc c'est alors de mettre le plus de pensée dans cette forme naturaliste je me dis, etc etc, (pensée au sens poésie etc si on veut), je dis pensée je ne dis pas contenu, comme je dis forme pour la photographie plasticienne, chose qui est différente du cadre, qui lui, appartient à la photo documentaire, (en gros), 


(et bien évidemment que mes photos sont naturalistes ou au mieux à tendance documentaire),

sinon ... et ...

se demander si l'on ne devrait pas reprendre ce mot de photo conceptuelle


question: Sophie Calle est-elle une photographe conceptuelle ou plasticienne, ( je dirai plasticienne ), et Larry Clarck ? ( je dirai aussi photographie plasticienne, mais avec une légère tendance naturaliste), 

- * Ed Ruscha n'a jamais voulu documenter quoi que ce soit je me dis, c'était la répétition ou l'accumulation d'un truc absolument banal qui créait un paysage par contrecoup ou une réalité etc, sans que la volonté soit celle-ci, on était plus proche chez lui de Niele Toroni que de Walker Evans, ( on ne se souvient par exemple d'aucune station service en particulier, on se souvient de la répétition de celles-ci, et dans notre imaginaire ou souvenir, l'ensemble aboutit à une idée unique d'une station service, l'ensemble ne forme qu'un seul paysage), l'idée d'Ed Ruscha est de ne pas s'attarder etc on se dit...  C'est la répétition qui crée paradoxalement une image unique,  presque virtuelle ou mentale, iconique, l'ensemble la répétition forme une idée, (en étant dès l'origine une idée aussi), 

>> La définition originale de la photographie plasticienne était de tout façon biaisée dès le début, Dominique Baqué confondant disons photographie culturelle au sens film d'art Pathé du début du siècle et la photographie plasticienne au sens Ed Ruscha qui aurait dû être disons définie, se demander jusqu'à quel point elle voulait apposer de la culture à la photo, son propos était au fond je me dis, de défendre l'idée d'une photo d'art; je me dis il ne faudrait pas dire photo plasticienne mais photo d'art, ou comme ils disent photographie d'auteur ... 


note: ça peut paraitre une évidence mais cela ne l'est pas tant que ça, lorsque l'on voit le révisionnisme accolé au terme Plasticien, ( Éric Tabucchi s'affirmant plasticien alors qu'il est juste possesseur d'un appareil-photo)...  ( >> je n'arrive pas à l'assimiler au courant documentaire puisque cela n'en est quasiment pas, ni naturaliste puisque qu'il n'a aucune préoccupation réelle), ( escroc serait au fond plus proche de ce que je pense), ( même si je le pense honnête mais comme on dit un honnête bourgeois genre Edouard Lestingois) , disons photographe de mauvaises cartes postales régionalistes, (mauvaises cartes postales parce que bon, j'en ai des centaines et des centaines absolument sublimes, et aucune photo de lui n'est digne ne serait-ce que de la plus mauvaise de ma collection)...  (et lui, c'est pour ainsi dire un des meilleurs photographes français) ...   disons l'anecdotisme du paysage, sa répétition, ne fait pas un paysage, ne fait pas [ photographie] plasticienne, le sujet de Tabucchi c'est l'anecdote, le pas banal, le rigolo, le bizarre, je me dis, une anecdote n'est pas une pensée, tu peux en ajouter autant que tu veux, ça n'en fera jamais une pensée, la seule pensée qu'il y a dans chacune de ses photos c'est le rigolo, l'anomalie, mais je me dis, une anomalie sans qu'on en pense quoi que ce soit, ( autre que de la recenser) ou autre chose, est justement une anecdote, 


Par exemple cette photo ( qui n'est pas de Tabucchi mais d'un représentant renommé de la photo française) qu'est-ce qu'elle dit je me dis ? Où est la pensée là-dedans et où la pensée  esthétique? À qui s'adresse-t-elle ? Si on dit elle s'adresse  un public cultivé cela veut dire qu'il n'y a pas de pensée je me dis, il s'agit évidemment juste d'un clin d'œil destiné au même monde que soit, quasi un signe de reconnaissance, je me dis la bourgeoisie  culturelle pense que la connivence fait monde, mais la connivence n'a jamais  fait monde, ne fais pas le monde, ça crée juste à ce public cultivé, un sentiment de plaisir, photo qui nie le réel on se dit, ( pareil chez Tabuchi évidemment) , ce sont des photographes s'affirmant documentaristes etc et qui pourtant sont totalement dans la négation du monde réel, dans le révisionnisme , 




j'ai eu vaguement ce genre de discussion ( sur la forme) dimanche à propos du livre d'une amie acheté samedi,  forme absolument parfaite mais au fond scolaire et du coup je me suis dit suspecte car écrasante, scolaire car elle se contente de répéter quelque chose, comme dirait Pierre L, une copie carbone, formellement carbonée si on peut dire, et je me suis dit il y a une sorte de volonté je ne sais pas si on peut dire hégémonique, au sens le style était l'application, l'affirmation de son génie, la forme disait cela, mais ne disait rien de plus, dès quasi la première ligne, mise en avant de sa connaissance des mots anciens et étrangers, genre je te mets un mot Grec entre parenthèse etc, (pas Grec  mais l'idée est là) livre absolument vide ou vain,  forme expérimentale historiquement datée, ( genre Maurice Roche etc), donc avant-garde d'il y a 50 ans, c'est alors disons sa reconduction carbone qui en fait un truc hégémonique, note: reprendre une forme pour ce qu'elle est ou fût, pour son aura, 

c'est pour ça que je déteste ce mot Œuvres, Mes œuvres etc, cette affirmation sans contradiction que ce que l'on fait est de l'art (et est de l'art qui compte)... 

rien à voir quoique, le film réalisé à la villa Médicis racontant une histoire d'amour se passant à la villa Médicis etc, zut je ne sais plus le titre, (L'indomptée), de Caroline Deruas, pornographie absolue ... 

>> "Axèle et Camille ont été sélectionnées pour être résidentes pendant un an à la villa Médicis à Rome. Axèle est photographe et Camille écrit, comme son mari. Celui-ci, écrivain déjà reconnu, l'accompagne ainsi que leur fille. Axèle est seule et se laisse séduire par Pierre, venu lui aussi en famille. Parallèlement, Camille se lie à Axèle qui l'a encouragée lorsqu'elles se sont croisées lors de la sélection devant le jury. Axèle se lie aussi d'amitié avec Carlo, un des plus vieux employés de la villa ; elle lui raconte les visions qu'elle a lors de ses déambulations dans les lieux, palais ou jardins. C'est là qu'elle trouve son inspiration pour les photos qu'elle prend et qui seront exposées en fin de résidence. Camille, elle, essaie d'écrire une biographie de Lucienne Heuvelmans, première femme à avoir été admise, en 1912, à la villa Médicis"... 


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Évidemment  tout cinéphile bien né se doit de posséder cette carte postale !  ( explication sinon )...


mercredi 15 février 2023

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journal, brouillon,  pas encore lu, () , je m'étais dit je ne sais plus quand il y a quelques semaines que l'avant-garde, l'idée-même d'avant-garde avait complètement disparu, que c'était autre chose, que l'avant-garde de toute façon n'était [peut-être] même plus désirée, en tout cas que ça n'intéressait plus personne, avant-garde au sens fouteurs de merde ou radicalité réelle, je me demande si je dois employer ce mot d'ailleurs,  mais il bien entendu que je parle d'esthétisme, je recherchais ce numéro d'Art-press que je n'avais jamais lu, bref, tout à l'heure je me disais qu'en photo il faudrait pour faire quelque chose d'une vraie radicalité, quelque chose de réellement inconcevable*,  je me suis dit il faudrait quelque chose qui agresse véritablement les gens, ( qui au moins les dépasse), réellement, une sorte de crachat à la gueule, je reviens sur le terme de terrorisme ou d'attentat que j'emploie souvent, il faudrait réellement pouvoir créer une sorte d'attentat je me disais, évidemment attentat n'est pas provocation, et n'est évidemment pas la cochoncetée "marrante" à la Godin et ses attentats pâtissiers poujadiste, ( je ne comprends pas qu'il ne soit pas allé en taule pour agression d'ailleurs, comment peut-on agresser physiquement quelqu'un et l'humilier sans qu'il y ait de conséquences), une vraie radicalité je me dis je ne sais pas [ ce que ça pourrait être] je veux dire qu'est-ce qui ferait radicalité et avant-garde, je ne sais pas, d'ailleurs je me dis, est-ce quelque chose de si intéressant que ça, je veux dire doit-on vouloir être radical ? au sens choquer, je me dis il faut préférer le mot agresser, gêner, j'avais déjà écrit que même la douceur pouvait être un attentat, ( et on en revient toujours à cette photo de Y L), il ne s'agit pas de ça, de douceur aujourd'hui, pour ce post, je parle quasiment de réelle violence esthétique, ( mais pas d'un truc style actionnistes Viennois adapté à la photo etc), je me dis je parle d'un truc indépendant de la culture, en même temps je me dis je me souviens d'une réaction outragée d'une journaliste culturelle ( et de gauche soit-disant) ( de gauche tant que cela ne remet pas en question ou choque sa sensibilité de droite quoi) face à un spectacle de je ne sais plus qui, (un chorégraphe Belge, celui accusé de je ne sais plus quoi), (Jan Fabre), mais je me dis, au fond ça restait un dialogue entre lui et son public, je me dis mais peut-on inventer quelque chose sans public, tout au moins sans volonté de dialogue, ( je pense à Thomas Bernhard), je me dis, ce n'était pas un ermite non plus, il faisait bien parti de ce milieu, comme Jan Fabre, je me dis qu'est-ce qui ne fait pas culture, est-ce que l'avant-garde le modernisme etc c'est révulser à tout prix ?  en même temps je tiens au mot attentat, au minimum je me dis, qu'est-ce qui attente à ces gens, qu'est-ce qui les dérangerait profondément, comment faire pour que ça ne soit pas un objet de fantasme, ( puisque de toute façon la bourgeoisie culturelle fantasme sur tout ce qui est minoritaire), 

 j'ai pensé assez vite à Mohamed Bourouissa, en me disant que d'une certaine façon il avait réussi cette radicalité puis je me suis dit ce qui est fou c'est que ça a eu du succès immédiatement et qu'il n'avait même pas eu le temps d'être d'avant-garde, qu'en gros il n'avait même pas eu le temps de déranger, ( en gros) 

note: c'est aussi pour ça que j'apprécie d'une certaine façon la photo de Serralongue avec les alters souriants béatement, parce qu'elle me choque profondément, qu'elle me déstabilise, je n'aime pas cette photo mais j'apprécie qu'elle m'agresse, 

note: il serait intéressant de voir ce qu'ils aiment ceux de la bourgeoisie cultivée lorsqu'ils citent Thomas Bernhard, aiment-ils La cave, Les mange-pas-cher ou aiment-ils justes certaines pièces de théâtre ?  ( déjà lire un roman de Bernhard leur réclamerait un effort), ils aiment l'aura de Bernhard, comme maintenant on aime les Straub, je me dis c'est la même chose que les gens qui "relisent" Proust... 

note: on remarquera que le seul lieu qui montre de l'art contemporain à Paris est la fondation Pinault à la bourse du commerce, fondation d'un milliardaire, et pas le Palais de Tokyo ni Beaubourg ( une expo Garouste non mais allô quoi)...    Beaubourg dont la salle d'expo permanente serait plutôt proche d'une sorte de musée des croutes qu'autre chose, une sorte de musée de seconds couteaux ou de suiveurs, ( pour le reste bon, l'expo horrible et soporifique de Penone etc)... 

note: se demander jusque où c'est de l'art décoratif ... c'est à dire destiné(e) effectivement à décorer... 

note : "l’exposition est devenue un segment de la pédagogie"... ( l'expo Cyprien Gaillard au Palais de Tokyo )... ( et je ne sais plus comment elle s'appelle l'autre à base d'écologie) 

à suivre ... 



( acheté à l'instant) 


mardi 14 février 2023

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le plus beau compte Youtube du moment ...

suis totalement fasciné par cette vidéo ...  ( pour une version dévergondée disons, et pour un autre angle de cette même scène et encore ),  et aussi, et  ainsi que   à l'occasion je posterai d'autres liens de mariages orthodoxes (la flemme ce soir)...   par exemple rajout du 28 06 

pour la tendresse sublime 

pour les nostalgiques ou les fans de Schtisel ... et ce qu'ils n'ont pas osé dans la série

et aussi, ou encore … 

samedi 11 février 2023

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 Et la vie de Denis Gheerbrant extrait  ...

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 les monstres de l'épisode 5 fallait oser, ( The last of us), ce virage quasi vers la série b (sinon z), et lorsque la gosse badigeonne la plaie de l'autre de son propre sang pour le guérir, 


du coup j'ai eu envie de revoir The walking dead 


dans The walking dead on croise un char avec un V peint dessus comme sur certains chars Russes en Ukraine ...




jeudi 9 février 2023

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>>  le truc dans The last of us est qu'ils sont à la recherche désespérée d'une batterie d'auto, genre pour faire fonctionner la leur d'auto, mais il y a combien de voitures dans la séquence là ? Parce non seulement ils ne se précipitent pas pour tenter d'en récupérer une, mais ils ne les regardent même pas... bref ... La réponse pourrait être mais ils savent pertinemment que chaque batterie a été retirée de chacune des autos, ( je ne suis pas certain que je crois à cela)...



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 ancien post Facebook du 26 mars 2021 

- Par rapport à Alec Soth dans un post plus bas, je cherchais, je ne trouvais plus l'origine de sa photo avec le bodybuilder, peut-être l'ai-je retrouvée, une photo de John Myers... Pour le coup je trouve la photo de Soth beaucoup plus belle etc ... (normalement il y a encore deux post environ sur les remakes de Soth)... photos en double la famille en rang qui vient de la  photo de Milton Rogovin, celle d'une femme assise sur le pas de sa porte qui vient aussi d'une photo de Rogovin, celle d'une femme dans un bar, j'avais trouvé l'originale mais ne m'en souviens plus ni ne sais si j'en ai fait un post etc), évidemment je ne parle absolument pas de plagiat, il s'agit bien de reprise, pas vraiment de remake, il y avait aussi la photo des types avec leurs poissons séchés et accrochés sur une barre,








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 ancien post Facebook du 12 avril 2022 

La première photo est de Robert Frank, la seconde d'Alec Soth, j'ai fait plusieurs fois des posts sur les emprunts ou hommages cachés de Soth aux autres photos, là c'est très direct, [presque] gênant même, et c'est intéressant car on se demande aussi ce qu'il voit, ce que nous voyons aussi, lui ne regarde rien, ne voit rien, il reproduit un cadre, on se dit il aurait pu au moins supprimer un des deux rideaux, et peut-être qu'il aurait regardé quelque chose, là le dehors est juste une partie de l'image, un fond, un fond d'image comme on dit un fond de verre ou de bouteille, chez Frank c'est la tristesse, la solitude, des deux côtés de la vitre, et à 80% ( non même totalement) c'est le dehors que regarde Frank, qu'il photographie, il est saisi parce ce qu'il voit, et ce saisissement il l'indique peut-être de façon involontaire en photographiant les rideaux,

Ce ruminement même,
Il s'agit bien de la même vue de Frank chez Soth, la même chambre d'hôtel etc, curieusement, est-ce involontaire ou pas, le flou est inversé, chez Frank ce sont les rideaux qui sont flous, le dehors est net, chez Soth c'est l'extérieur qui est flou, les rideaux sont nets,
Frank fait parti du monde, Soth en fabrique une carte postale, est dans un flux, je ne sais pas lequel, presque dans une sorte de marché culturel, de demi-sourire entendu, j'ai envie de dire il n'est pas dans le monde, il est dans le monde culturel,
>> à une époque j'ai vraiment aimé Soth, encore maintenant je trouve que certaines de ses anciennes photos sont parmi les plus belles qui soient, mais il ne fait plus rien de bon, étrangement j'ai compris que ça merdait chez lui avec son expo au Jeu de paume, le choix des photos, ( je me souviens de ses photos horribles de dancing pour ça) ensuite lorsqu'il a fait Songbook, qui était une édition de son travail sur les régions US, aucune des belles photos ne s'y trouvaient, ( j'avais acheté les journaux qu'il éditait de ça tous les deux ou trois mois), il cherchait autre chose on se disait, je ne sais plus si son travail sur les ermites était antérieur ou pas, là était le vrai début de sa dégringolade, avant tu pouvais te dire qu'il cherchait une image parfaite, que certaines de ses photos étaient justes ratées, qu'elles rataient leur but, mais que c'etait pour ainsi dire des images entre deux autres, vers d'autres photos, ensuite le but était autre, quelque chose que je ne saisis pas par ailleurs, je n'ai pas encore fait le post sur la panique esthétique, je me demande s'il n'est pas dans ce cas aussi, la panique esthétique étant de vouloir faire de l'art avec les photos, pas au sens de Gadonneix etc, ses photos ne sont pas de l'art à priori, mais à posteriori, c'est le résultat de son travail qui devient quelque chose chez elle, elle et d'autres, panique esthétique que j'avais découvert chez Paul Graham dans une interview je pense publiée par American Suburb X, ensuite j'avais repéré cette panique chez Breillat aussi par exemple, et je l'ai retrouvé encore il y a peu chez plusieurs photographes, je crois que Soth est là-dedans, il veut faire de l'art, mais je le dis mal, il ne crée rien, il n'y arrive pas, ce sont juste des signes,
Panique esthétique chez Graham que j'associe toujours à un article du Monde, datant d'une quinzaine d'années, dans lequel Taubira disait pourquoi elle ne se présentait pas, c'était violent et déchirant, elle disait en gros sa honte quasi d'être noire, et qu'elle ne s'en sortait pas de cette honte, du regard des blancs sur elle, sur sa couleur, je ne me souviens pas vraiment beaucoup plus, elle parlait du poisson séché que mangent beaucoup de noirs, et l'haleine que ça donnait, elle disait pourquoi ils mangeaient ce poisson là de cette façon, enfin elle essayait de dire pourquoi, je pense qu'à l'époque elle aurait pu être élu, si elle n'avait pas eu peur au fond, et si elle n'avait pas eu tellement honte d'elle, je pense aussi que c'est le texte, si on dit que c'est un texte d'elle, le plus sincère jamais lu chez un politique,
Soth en fait est devenu une sorte d'équivalent de Truffaut je me dis, ressemblant de plus en plus à Desplechin, au sens de s'empater, chez lui tout est maintenant dans la citation vaine, le côté Truffaut est j'arrive à faire quelque chose du passé, je regarde le passé avec tendresse, le côté Desplechin est la citation vaine, je n'y arrive plus, il regarde avec morgue ce passé, Soth n'est pas encore dans la morgue, Desplechin je crois y est entré, tout au moins dans la suffisance, et au sens aussi qu'il se suffit à lui-même,






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 ancien post Facebook du 24 mai 2021

- Journal, brouillon, ne jamais penser qu'une photo chez Soth qu'une photo chez lui arrive comme ça, photo d'August Sanders que je ne connaissais pas je ne me souviens pas l'avoir déjà vu ou y avoir prêté attention, et tout de suite j'ai pensé à celle d'Alec Soth, on pourrait se dire que cela n'a rien à voir mais chez Soth il y a toujours une autre photo comme collée derrière la sienne, je pense à la pellicule dite pelée pour certains appareils Polaroïd, et je me dis que ça correspond assez bien, ( un négatif + (derrière) la photo Polaroïd), dans la photo de Sanders il y a peut-être un quatrième ouvrier hors-champ et que chez Soth non, même s'il y a un décalage, [ mais que chez Soth il met un décalage], chez Soth le hors-champ n'existe pas, avec tout ce que ça peut impliquer ou avec tout ce que cela sous-entend, chez Sanders la photo n'est qu'une partie du monde on pourrait dire, chez Soth, le monde n'existe que dans la photo, le monde n'existe pas, (...), mais c'est [aussi] peut-être la différence entre l'image, le poster, et la photo je me dis, chez Soth je me dis, il n’y a aucune ambiguïté, tout le monde est là, il ne manque personne, j'avais voulu mettre le "tout" entre parenthèse, et indiquer en partie que le monde en entier était dans ses photos mais c'est justement l'inverse, le monde en entier est effectivement dans la photo mais au sens justement où il n'y en a pas, il n'y a en fait, rajout, pas de décalage ( en fait si, re-rajout) comme je l'avais écris, c'est juste une auto en amorce, presque pour faire joli, je pense à ce photographe Africain (Seydoux Keita), pour la voiture, (photo en commentaires), ( photo qui n'est pas exactement celle que j'avais à l'esprit mais qui dit bien les choses), ce n'est pas un compliment pour Soth, je ne sais pas quoi penser de la photo de Soth au fond, je ne sais pas si elle va au-delà de la belle image, la différence avec celle de Sanders est bien entendu l'attention aux visages, aux personnes donc, Soth ne se préoccupe au mieux que de la photogénie des personnes, il élargit le cadre non pour agrandir le monde, mais pour justement en faire effectivement une sorte de carte postale, une photo au fond à visée pécunière, on se dit Soth met la voiture parce qu'il ne sait pas quoi faire de ces gens, la construction d'une image chez lui est une sorte d'échec, c'est une photo pour pochette de disque on se dit, chez Sanders la photo n'est pas très belle, pas très agréable, elle est revêche, parce qu'il photographie quelque chose de dur, il photographie la dureté, la fatigue, chez Soth elle est beaucoup plus séduisante, il a recadré les choses on se dit, chez Sanders très curieusement les visages sont sereins, presque reposés, je crois qu'il s'agit de confiance, que Sanders à pris du temps, et que ce temps s'est réfléchi chez les ouvriers, la fatigue se lit sur leurs épaules on se dit,

par rapport au décalage, je parle du décalage à droite de la photo, dans celle de Soth entre le troisième et quatrième ouvrier, Soth ajoute bien quelque chose qui était effectivement hors-champs ( ou probablement hors-champs) dans celle de Sanders, et au final ce "geste" c'est juste quelque chose de complètement barbare je me dis ... j'y reviendrai
Esthétisme au fond du virilisme, du virilisme esthétique,
Se demander jusque où c'est une esthétique ( involontaire), révisionniste, réactionnaire, c'est à dire refaire la photo et la rendre acceptable, accrochable,
Esthétisme involontaire, mais néanmoins de lutte de classe, il s'agit bien de ramener vers la bourgeoisie les photos les images qui lui avaient échappé,
Chez lui la mélancolie on se dit est peut-être une mélancolie du tourisme, de touriste,
Soth tu te dis élargit le cadre et paradoxalement le monde rétrécit,
Faire de l'ouvrier une chose pittoresque, et donc au fond presque hors-sol, déplaçable ,
En partant du principe que le pittoresque est provisoire au sens tourisme, c'est à dire qu'une fois passé, une fois que le touriste a pris la photo, ils retournent à une sorte de néant, ils n'existent plus, au sens seule la bourgeoisie éclaire la vie des prolos, le tourisme de la bourgeoisie c'est ça, sans nous vous n'êtes rien...






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 ancien post Facebook du 5 octobre 2020

L'autre jour je parlais de remake à propos de livres, que je ne connaissais pas d'exemple(s), en photo je peux citer ça, celle originale d'auguste Sanders, l'autre en rouge de Wolfgang Tillmans et la dernière marron d'Alec Soth, Soth je peux identifier environ 10 photos de lui qui sont des remakes, c'est le seul cas que je connaisse, où c’est quasi systématique je ne sais si cela est volontaire de la part de Tillmans, ça devait être plutôt un truc d'aubaine, je ne sais si c'est une photo personnelle ou publicitaire, pour Soth je suis certain du remake ou de la  reprise. John Myers s'appuie sur Sanders et c'est sublime... Soth et Myers ne font pas le même genre de remake, Myers dans un imaginaire presque romantique, dans une rêverie, quasi guerrière, le remake entre autre lui sert à ajouter de l’âme, ( en gros)

ancien post Facebook du 27 janvier 2022

Je remonte ça pour une autre raison que le post original, ou en partie, je crois que je parlais à la fin de ce post, et dans un autre il me semble du hors-champs de ces trois photos, que chez Soth c’était un échec parce que le hors-champs chez lui n’existait pas dans cette photo, et de manière générale n’existe jamais chez lui, c’est en partie faux, mais le hors-champs n’existe chez lui que contraint, involontaire, curieusement ses photos sont moins des échecs que celles d’un autre photographe qui lui est ou qui lui fût bien supérieur, (Charles Freger), fût parce que l’un comme l’autre ne font plus de choses intéressantes, chez Soth en employant les grands mots le monde est un décor, une toile peinte, Freger se concentre tellement sur ses sujets que quelque chose ne fonctionne plus, il refuse tellement la distraction que la photo comme s'anule, je parle des séries de Freger que j'aime beaucoup, chez Soth le décor est toujours chargée de vendre la photo, Freger est dans le refus total de ça, et c'est Soth qui au final, paradoxalement, arrive à faire que certaines de ses photos nous touchent, avec Freger nous restons à distance, presque pas concernés, nous sommes presque des passants,










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 - Rilke, sur le paysage: "Personne encore n’a peint un paysage qui soit complètement paysage et qui soit pourtant confession et voix personnelle comme cette profondeur qui s’ouvre derrière la Mona Lisa. Comme si tout ce qui est humain était contenu dans son image infiniment silencieuse et comme si tout le reste, tout ce qui est devant l’homme et ce qui le dépasse, était contenu dans ce rapport mystérieux de montagnes, d’arbres, de ponts, de ciels et d’eau. Ce paysage n’est pas l’image d’une impression, il n’est pas l’opinion d’un homme sur des choses immobiles ; il est nature en devenir, monde en gestation, aussi étranger à l’homme qu’une forêt inconnue sur une île déserte. Et il fallait regarder le paysage comme une chose perdue et sans amour, qui s’accomplit tout entière en elle-même, afin qu’il pût servir un jour de moyen et de point de départ à un art autonome." 

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 ancien post Facebook du premier mai 2022

La première est de Thomas Struth, le seconde de Bruno Serralongue, ce n’est pas la photo de lui la plus évocatrice de ce que je disais plus bas, surtout que je ne parlais pas de photos de groupe, mais on y voit chez Serralongue un refus formel de la gravité individuelle, je le dis mal pour l’instant, >> rajout février 2023 : chez Serralongue, je crois que je le disais dans un autre post que je n'ai pas retrouvé encore, les gens représentent un état social, ils n'existent pas individuellement, <<
Brouillon : les gens chez Serralongue sont justes contents d'être dans la photo, juste content d'être là, c'est une photo presque de fête, c'était super la fête, et le hors-champ c'est effectivement une fête, ( ou quasi),
Pas un dans la photo qui ne dise autre chose que ça,
Au mieux ils se présentent,
Note: J'aime bien l'idée chez Serralongue de presque piratage formel, de flibusterie presque, ( mais je crois le mot est trop fort), mais je parle chez Serralongue de ce pas d'à côté,

>> ajout de février 2023, j'ai toujours détesté cette photo, je me souviens étrangement encore à propos de la Joconde, peinture qui revient encore et encore dans différents posts, même si c'est de façon invisible, de ce que disait Arasse donc du tableau, () du sourire de la nana, que c'était le premier sourire de l'histoire de l'art, il y a une semaine je regardais la photo de Serralongue et je me disais que c'était peut-être chez lui une volonté esthétique, une forme de provocation, ( les mecs crânaient quoi) presque du sabotage sa photo, ce que je lui reprochais était peut-être pour cette photo quelque chose de totalement voulue, et que c'était peut-être une sorte de matérialité, il faudrait y revenir, ( et est-ce qu'il ne voulait pas justement échapper à une sorte d'institutionnalisation par exemple), reste que je n'aime pas cette photo, ( et que je n'ai pas changé d'avis sur leur contentement),




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 ancien post Facebook du 27 janvier 2022

C’est très beau par rapport au hors-champs chez Serralongue, je vais le dire mal mais ce qui fait le hors-champs, ou le monde c’est la photo elle-même, la matérialité de la photo est ce qui est photographié, l’arrière-plan est la matérialité presque Marxiste de la photo, disons le paysage est ce qui donne un sens absolu à la photo, le paysage dans ces trois photos ou l’arrière-plan est ce qui est cause de l’exploitation des ouvriers, (et en même temps le nourrit), dans la première photo par exemple si l’envie nous vient d’apprécier le paysage, celui-ci est cause principale de malheur pour les ouvriers, c’est presque leur ennemi, j’y reviendrai,
Le cadre est serré, il n'y a rien à vendre, pas d'esthétisation, j'ai envie de dire on est pas chez les marchands de tapis,
Le cadre indique les rapports de classe, employés/patron, le patron est invisible, hors-champ presque, il n'est pas le sujet de la photo, même si c'est lui qui la structure,
Esthétiquement marxiste(s)...
L'arrière-plan n'est pas là comme effet décoratif, c'est pour ça qu'il n'y a rien à vendre, il est là pour décrire les conditions
C'est presque aussi leur monde mental on se dit, ( à y réfléchir)...
il est bon dans les portraits de groupe mais très mauvais lorsqu’il prend en photo une personne seule,
- l'arrière-plan pourrait être quelque chose de rajouté, l'idée du fond vert,
- un côté fantômes, morts, au sens Kurosawa du terme, ( ds son film Rêves je crois), >> non, lorsque tu regardes à nouveau les photos,



une quatrième que j'avais placé dans les commentaires du post et je disais que c'était le seul portrait individuel de l'expo que j'aimais bien,





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« Warhol peint une réalité d’où a été exclue toute notion d’identité. » pour cette phrase cela rejoint ce que je me disais par rapport au ro...