vendredi 14 juillet 2023

(…)

bande-annonce de Kairo de Kiyoshi Kurosawa,

En fait je me dis, les cinéastes français ne sont bons qu’en une chose, les plans de coupe, (ci-dessous copie d’écran du film de Sophie Letourneur Les voyages en Italie, (film au delà de la nullité)), il y avait un plan intéressant aussi dans le film de Christine Dory que je n’ai pas vu (mais que je vais peut-être télécharger aujourd’hui), ce plan qui reprend une photo de Walker Evans, sans que l’on sache le degré de conscience de la cinéaste ou si c’est bien elle à l’origine du plan, et il y avait aussi ce plan  dans le film de Cédric Klapish dont je ne me souviens plus du titre , on se dit qu’à travers les plans de coupe ce sont les seuls eux et pas les photographes français qui sont capables de réfléchir sur les paysages, et de les photographier, eux ou leurs techniciens, enfin les seuls à photographier quelque chose, de toute façon on se dit, la question du paysage n’intéresse pas les photographes français, 




le type qui dans The wire jouait Frank Sobotka, et qui meurt à la fin, jouait aussi je crois dans le film de Leone, Il était une fois en Amérique, (Joe), non en fait après vérification, mais je crois que Frank Sobotka doit tout à Joe, il est  pour parler vulgairement sa déclinaison, c'est la même personne, 

entretien avec Jeff Wall ...

lorsque j'écoute ça d'Eastel, je n'en reviens pas, par exemple vers (ou à partir de) 24/25/26 mn, peu à peu on est dans quelque chose de démentiel je me dis (vers 30 par exemple), dès le début on est dans le sublime évidemment…... 

dans la tête d'Ange Leccia, ou c'est quoi un rêve d'Ange Leccia, ...

je n'avais pas remarqué la référence à Il était une fois en Amérique du film de Spielberg La guerre des mondes, évidemment pas au sens trauma etc, 

le meilleur extrait d'un concert depuis combien de temps ? Et du coup  le groupe d'Amy Taylor, (et  un autre groupe), 

Hier en feuilletant vite fait le livre de Maurice Coindreau, il y a cette expression « les écrivains polis » je me dis oui et je pense tout de suite à Haenel (&) je me dis c’est une définition très juste, et par extension je me dis en France il s’agit de photographes polis, tout le monde est poli, il s'agit de photographie polie, (j’y reviendrai probablement encore et encore et encore), 

ai retrouvé l'extrait du concert français des Sleaford mods  , dont je disais que le public branché, simulait un moment punk, (il y a une autre vidéo qui apparaît ), probablement la chose la plus honteuse depuis cette soirée Straub à la cinémathèque, en fait je me dis, ils savent que c’est quelque chose qui ne leur échappe et ne leur appartient pas, c’est leur façon à eux de tenter en pissant sur les murs, [de marquer leurs territoires] parce qu’en fait c’est de ça qu’il s’agit, ils marquent, enfin essayent de marquer leur territoire, ce n’est pas seulement de la simulation, c’est aussi d’essayer de piquer quelque chose, c’est aussi une façon de dire, puisque vous ne nous appartenez pas, puisque vous refusez notre "amitié", on va vous saloper votre concert, ce n’était même pas une simulation d’un moment punk je me dis, enfin pas seulement, (ils y croyaient), (le punk tranquillou quoi), c’était surtout un moment réactionnaire, 

Plus bas cette phrase de Melville « il cessa de la savoir » oui mais le « il » disparaît, (puisque le « il » disparaît), ça aurait peut-être dû être qu’il ne cessa pas de le savoir mais qu’il ne le sût pas, plus haut et assez loin dans le roman il me semble, il dit néanmoins qu’on ne connaîtrait jamais la réalité ultime,  en fait je me dis qu'il ne s'agit pas du même "il", (en fait à la relecture il n'y en a qu'un), disons le "on" plus haut définit quelque chose, (nous en général mais)  et le "il" quelque chose d'extérieur, c'est le narrateur qui parle, un truc comme ça, Martin lui est mort, et ne peut donc pas le penser, et ne peut donc rien penser, donc oui "il cessa de le savoir", au sens aussi [qu'] il ne connut pas la réalité ultime, sa vie cessa avant la connaissance, en même temps Melville écrit bien qu'on ne connaîtra pas la réalité ultime, ce qui me gêne c'est qu'il cesse, et si l'on cesse quelque chose je me dis, c'est qu'on a commencé justement quelque chose, 

deux clips qui sont apparus chez moi en cherchant autre chose, on s'en fout de la musique et , ce sentiment pour le premier de presque voyage immobile, (on dirait presque ce film des Gianikian), (je ne pense pas que ce soit un clip original de Moby), le second tellement sublime d'une certaine façon, 

C’est drôle que lorsque ça devenait un peu complexe et un peu intéressant il nique tout au profit d’une petite branlette molle sur son enfance les jeux etc, (), du coup au vaguement intéressant et complexe on passe à nouveau à l’insignifiant, bon ça ne m’étonne pas de Tabucchi je me dis et ça prouve bien la minabilité des photographes français, il y a quelques jours j’avais écris quelques lignes sur une de ses photos puis les avais supprimés, (par haine ou rejet de ces gens etc), disons plus exactement que je ne veux pas être dans la même bulle ou île,  bref j’avais écris ça : « C'est intéressant cette photo de Tabucchi une sorte de photo à l'envers, et c'est justement parce qu'elle a été générée par IA que c'est intéressant je me dis, parce que c'est vraiment l'arrière de la photo, une prise de vue réelle aurait été assez banale, c'est comme si la photo avait été comme pelée », par rapport à cette photo , …  Mais Tabucchi je me dis, au fond, c’est une espèce de clown, il a son public (ce qui est le comble de la vulgarité pour un photographe) et pense devoir sortir une blague toutes les 5 mn, seul le second degré compte pour lui, le clin d’œil, pas de gravité, pas de poésie, rien de sensible, rien, à tout ça il préfère se marrer, à la pensée il préfère la blague, (la pub au fond), ( au fond il a un esprit publicitaire et son travail est publicitaire), pire, je crois que le début de complexité dont je parle était involontaire, le comble étant que par exemple cette photo , est assez belle, (sans oublier celles-ci ou  ), ce qui était ou est intéressant dans la série, pour moi qui suis par exemple abonné à un tas de comptes sur l'architecture, c'était le côté presque en deçà de la réalité, (genre où ),  je me disais c’est une histoire aussi de croyance du coup, jusque ou tu peux aller pour que ça ne soit plus vrai ou l’inverse, un truc comme ça, par exemple aussi tu sais que c’est vrai, mais c’est tellement extra-ordinaire et du coup l’image est presque fausse, (et la vérité de l’image est que nous savons qu’elle est vraie), mais celle-ci () par exemple, est-elle vraie ? Bon,  après lorsqu'il a continué avec ses trucs d'alphabet je me suis dit que vraiment il ne comprenait rien, (en gros il illustre à la place du trouble ou du doute), j’y reviendrai à l’occasion… 

dans Libé du jour, " un énième navet produit par Warhol", c'est signé Ovidie et contrairement au texte infâme de Philippe Artières sur Didi-Huberman, celui-ci est plutôt pas mal, mais Warhol n'a jamais ni produit ni réalisé le moindre navet ... 

en retournant voir l'expo Lynne Cohen/Marina Gadonneix je m'aperçois du nouvel accrochage assez beau au musée, (surtout au cinquième étage), la dernière fois je m'étais juré de ne plus y mettre un pied tant c'était déprimant, (de je ne sais pas si on peut dire de nullité), sentiment tout de même d'une sortie des réserves pour les touristes,  l'accrochage des photos d'August Sanders semble aussi plein de rancoeur rentrée, mettre à côté des siennes en alternance celles de photographes français comme pour indiquer qu'il n'y a pas qu'August Sander, le problème de Beaubourg et de beaucoup d'autres musées français on se dit est le nationalisme, trop de français dedans, dans le sens où c'est la nationalité qui justifie la présence... Mais il y avait plein de belles choses, la fleur d'Yves Klein, la salle des NFT, etc etc, 

>> Pierre Alferi est un gros gros gros connard ! Quelques films de lui  et  et  et celui-là , un entretien , et  ça,  bises mon Pierre … 

article sur Le plus grand lavomatic du Monde, , le film n'est pas dispo à la demande comme indiqué mais en consultation libre, 






Tu vois ça () d'ange Leccia tu te dis quand même quoi, (c'est au-delà  du sublime), 

le compte SoundCloud d'Helena Hauff, ... (suis un peu déçu depuis), 

Rabbit in your headlights, d'Unkle, 

" Chaque endroit du globe est squatté en décor ciné-touristique à envahir de sa fiction totale, dans une sorte de "jump-flux" gigantesque", Camille Nevers in Libé,  ...

(2/2) et ça me fait penser d’ailleurs, à ce post avorté, par rapport à la médiocrité profonde de la commissaire d’exposition et critique Léa Bismuth, je ne ferai pas le post je me dis (je ne le ferai pas par paresse). J’ai toujours été ébahi par sa fadeur intellectuelle je me dis, jamais je n’ai trouvé chez elle (ou lu) ne serait-ce qu’une idée ou phrase intelligente, (un truc qui te donne à réfléchir quoi), j’ai toujours été dans l’attente de quelque chose alors qu'il n'y a évidemment rien à en attendre. Il y eut ces derniers mois son post pathétique sur la revue pathétique Cockpit, (je met au défi quiconque de me trouver là aussi dans cette revue plus que minable une ligne intéressante, la moindre phrase digne d’intérêt ), ces dernières semaines il y avait donc son post célébrant le dernier numéro spécial poésie, je cherche la revue quelques jours sur Paris, la trouve, la feuillette et j’ai honte d’avoir espéré quelque chose, puis il y a quelques jours cet autre post à propos de ce soit disant photographe Nicolas Giraud, la nana tellement fière d'avoir écrit un texte sur l'expo du gars, oser une telle médiocrité, post qui m’a comment dire plus que traumatisé, je me dis que tout cela mériterait quelques lignes, qu’il faudrait expliquer en quoi ce mec est insignifiant, (que ses photos (son travail en général) sont nulles et réellement sans intérêt) qu’il faudrait expliquer en quoi Léa Bismuth est essentiellement nocive, qu’elle ne promeut que des gens médiocres, (pour ne pas dire essentiellement des bouffons)  etc, ce matin de fil en aiguilles et me souvenant des arbres de Valérie Jouve dans son livre qui laissaient Poivert beat d’admiration, je m’étais dit qu’il faudrait parler de mandarinat pour ces gens, système de mandarins on se dit, il faudrait expliquer en quoi ces gens sont nocifs et totalement insignifiants, qu’ils nous font détester la photo, je pensais aussi à cet article sur Garnel dans Libé ce matin (second article de merde en une semaine sur la photo du chef de la section culture de Libé Gilles Renault,) article bien évidemment nauséeux intellectuellement, du livre de Jouve je m’étais dit que c’était un livre révisionniste, (qui table sur l'inculture) (et livre qui n’est en fait qu’autoritaire), cette façon d’encenser des photos ignoblement nulles, le mandarinat je me dit c’est (entre-autre) ça, affirmer que la médiocrité est la seule chose, que ce qui est médiocre vous n’avez rien compris vous ne comprenez rien [mais] c’est sublime, enfin que: cela nous plait à nous, et qu'il nous plait d'aimer cela; et qu'il faut vous y conformer, je ne ferai pas le post je me dis, c’est assez dommage mais je n’ai pas assez de temps pour ça, je me dis c’est tout de même horrible cette façon qu’on tous les photographes français de s’humilier dans les like, le suçage de bites en fait, tout ces gens qui sucent Poivert et Giraud à longueur de temps, et likant leur moindre prout, Giraud s’imaginant photographe parce que prof et dirigeant une revue, oui je me dis c’est dommage toute cette médiocrité, on a envie de leur cracher à la gueule et on a tout simplement même pas le temps ou l'énergie pour ça, je me dis le renvoi d’ascenseur dans la photographie française est tel qu’il n’existe plus qu’un système de profs et de journalistes etc, (dans les musées français il n'y a plus que des profs et des journalistes qui exposent, il n'y a plus que ceux qui seront utiles à quelque chose, ceux qui exposent doivent d'abord être utiles à quelque chose d'autre), je me dis il n’y a aucune raison par exemple que Giraud se retrouve avec deux expos en trois mois dans des musées français, la seule raison est bien entendu sa position dite sociale et pas la qualité de ses photos, il n’y a aucune raison on se dit que Léa Bismuth écrive un texte à son sujet, ou alors un goût de toute façon certain pour la médiocrité*, peut-être on se dit qu'elle aime réellement ce type, peut-être qu'elle est sincère dans son amour pour son travail,  (et comme disait Libé à propos de la chanson de Sardou "ce qu'ils croient être le peuple"), ( ces gens se pensent photographes critiques d'art etc) ( et pensent que nous les aimons), (Giraud je me dis n’est pas photographe ni artiste il utilise un dispositif  **qui se pense on ne sait quoi***, ce sont des images prétextes, et le pire est qu'il le revendique), (je me dis ils (ces gens) connaissent par cœur leur petit Farocki illustré) et donc la raison principale du texte de Léa Bismuth est bien entendu la position disons sociale de l'autre, (on les retrouve par ailleurs tous les deux dans un repas tout aussi révisionniste, se servant du cadavre de Journiac etc, (qui est en fait une sorte de miroir de ce qu’est la photographie pour certains), (se servir des signes du passé etc comme ralliement intellectuel etc) **** ,  (post à venir si je retrouve une vidéo de concert qui n’a rien à voir mais qu’il est intéressant de mettre en miroir)), quelques lignes écrites depuis mon IPhone, ces gens nous apportent le cancer je me dis, à chaque like on ne comprend pas que l’on se rapproche du cancer, à chaque phrase lue d’eux on se rapproche du cancer, à chaque photo d'eux que l'on regarde on se rapproche du cancer, ces gens sont des toxines je me dis, je me dis aussi toute la photographie française, son enseignement, les articles dans les journaux sont basés sur le mensonge, la malhonnêteté absolue et l'inculture béate, (voir par exemple les derniers articles de Libé qui sont ahurissants de vulgarité inculte),  je me dis les gens comme Léa Bismuth ou Poivert etc sont des joueurs de flûte, pas plus, la "déconstruction" chez Giraud je me dis ne sert qu'une chose, (enfin le semblant de déconstruction) la position sociale, son seul effort concernant la photo c'est ça, l'acquisition d'une position sociale, 

le concert en question deux concerts du même groupe un en france où ce sont des gens branchés qui dansent sur scène en simulant un moment punk, alors qu'ils ne font que la fête, et simulent ce moment punk, et un autre concert en Angleterre avec un vrai public de prolos, pour ce dernier, (pas certain que ça soit le bon extrait mais bon), 

* voir son amour de Yannick Haenel ou Cogitore etc, 

** (vulgairement ça lui donne l'air intelligent), dispositif narcissique qui me fait penser à ce film et cette citation de Fabrice à Waterloo avec son écharpe, un truc comme ça, 

*** dispositif qui n'est en fait là aussi qu'une sorte de truc d'autorité, (et aveu de faiblesse ou d'impuissance intellectuelle au fond), (il n'y a plus que les généralités), 

**** Giraud ses photos font vaguement signe, elles clignotent, ( je parle des signes de ralliement), (rien d’autre ne clignote ou n’illumine, mot trop fort pour ce type par ailleurs, même employé ainsi),  elles ne sont que ça (au mieux), parce que bon c’est juste la nullité la plus absolue par exemple, ( j’ai aussi  arrêté de suivre sur Instagram tous les gens (les amis Instagram quoi), que j’admirais  et qui ont liké cette photo (ou d'autres tout aussi ignobles)), (du même coup j'ai aussi viré tous ceux qui n'utilisaient Instagram que pour leur promotion), 



(1/2) : toujours extrêmement jouissif  (la note du stagiaire à propos des Straub)... enfin jouissif n’est peut-être pas le mot, mais une telle auto-satisfaction béate de sa propre médiocrité, oui c’est jouissif d’une certaine façon d’assister à ça … 

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- retrouvé il s'agit d'Isabelle Levenez , un premier lien , son compte Instagram , un article de Slash , une vidéo à propos d'elle , et les liens vidéos de Google

je cherche le nom de cette peintre française qui s'est suicidée il y a 3 ou 4 ans, j'ai son nom sur le bout de la langue mais pas moyen de m'en souvenir, c'était très beau ce qu'elle faisait je me souviens, (et je ne comprends pas comment j’ai pu l’oublier à ce point), je remarque aussi  qu'elle n'était pas dans l'exposition "vitalité de la peinture française" à Montpellier au Moco, j'ai vérifié deux fois ... 

Asphalt rundown de Robert Smithson recherche Google

je n'ai encore rien écouté, je ne sais donc pas si c'est bien, (),  (pas certain qu'il y ait grand chose d'intéressant), normalement il y a deux trucs de Heastel, (que j'écoute et réécoute sans cesse, (elle est je crois le summum de la modernité actuelle) ), son truc surtout pour l'instant, sur Youtube , qu'il est bien d'écouter au casque sans regarder la vidéo,  

Donc   en prévision d’un probable post sur l’avant-garde etc, où je me demandais ce qu’est l’art etc, en me souvenant de cet article horrible de la probable pire critique d’art au monde, ( et c’est aussi elle je crois à l’origine de l’expression « travailleurs de l’art ») (en tout cas d’un article minable à ce propos)  (ce n’est pas le seul qu’elle a commis hein) je ne comprenais pas je me dis  où est l’art là dedans, (je parle de la cabane de l'article), je repensais alors à nouveau à cette phrase mémorable de l’horrible Philippe Artieres, « moins d’esthétique plus de pédagogie », qui est au fond le slogan en fronton par exemple du Palais de Tokyo, (ou même du Cpif), ( voir l’expo La vallée des médiocres Giraud Stofphlef) non le cpif c’est la question de l’avant-garde etc, bref j’y reviens 

via via via Mechanism of the heavens  ...




images sublimes () on s'en fout un peu de la musique, 

 bloqué depuis plusieurs jours sur une phrase/page, la phrase est le début du blocage, suit deux pages sublimes, (la seconde je n'arrive pas à la lire réellement) je comprends chaque mot et c'est comme si que je ne comprenais rien, sentiment que chaque ligne me demande des heures sinon des jours entiers, je comprends et je n'arrive pas à aller plus loin, j'ai déjà lu ce livre pourtant, peut-être est-ce la troisième fois, le plus simple serait de dire que c'est comme s'il manquait un paragraphe,  ou j'essaie de comprendre à partir de quand débute le passage, 

Dans un livre trouvé hier , (la copie d'écran me fait penser par ailleurs et par association merdique à la photographie françoise genre N G (sympa de ne mettre que les initiales je trouve) et ses titres en Anglais etc, (le mec qui déconstruit machin tout ça, mais ne fait de toute façon que du Thierry Girard)), le livre c’est Aperçus de la littérature Américaine de Maurice Coindreau, (...),  c’est toujours suspect par ailleurs ceux qui n’aiment que la littérature française ou le cinéma français ou qui détestent l’architecture Américaine, bref …  (alors qu’on ne peut que détester, avoir en horreur tout ce qui est français), j’ai juste ouvert le livre au hasard, il était encore au garage avec les affaires d’hier, il faudra que je parle plus longuement des photos de N G en tant que représentant de "l'école francaise" mais flemme, manque de temps, fatigue et migraine persistante, 



émission très belle avec Claude Levêque sur Radiofrance , lien trouvé en cherchant sa photo "Prêts à crever?".  La photographie française je me dis c'est l'équivalent de la photo/pièce de Levêque, (voir par exemple la grande commande etc), intellectuellement nous sommes dans le prêt à crever, , 



(...)  mais l'amour français de la médiocrité c'est quand même quelque chose, ça me fait toujours penser à ces deux séries, je vais en parler vite fait parce que bon, Fauda, une série plus ou moins burnée, donc une série à priori que j'aime, enfin c'est ce genre là, et Le bureau des légendes, au début des deux séries il y a une séquence on va dire identique, dans Fauda ils arrivent avec un fourgon Wolkswagen, tout de suite tu sais que tu es dans un imaginaire, comme les critiques de cinéma disent tout de suite tu sais qu'il y a un certain imaginaire convoqué à travers ce fourgon, dans Le bureau des légendes ils arrivent avec cette espèce de fourgonnette d'artisan, et tu sais que leur truc c'était d'être le plus médiocre possible, de remettre le béret, de supprimer la moindre référence, il fallait être passe-partout, etc, ne pas se faire remarquer par le moindre imaginaire, et parlant d'imaginaire pour cette série, un moment tu as Kassovitz en costard, pas un costard classe ou bien coupé, non un costard bien ringard à la Daniel Auteuil ou à la Sarkozy, l'imaginaire est là, (l'imaginaire béret baguette Sautet quoi) dans la france beauf, intellectuellement ils pensent être crédible, ils mettent leur crédibilité à cet endroit, le pire étant que Fauda est beaucoup moins bien écrite ou même intelligente que le bureau des légendes, disons moins bien écrite puisque on ne peut pas lui faire crédit d'une éventuelle intelligence à la série française, Fauda est à peine scénarisée mais il y a un imaginaire on se dit, un imaginaire poétique, en france cela n'existe pas, le seul imaginaire national est la médiocrité ou le poujadisme, disons les Américains sont dans le mythe et  la poésie, les français dans la nostalgie de la france profonde, leur imaginaire s'arrête à Sautet, dans le sens où c'est le seul horizon qu'ils se donnent, 

essai ... 

Quatre murs de Johan Van Der Keuken , à priori Dailymotion va le retirer d'ici 24h, ( je tenterai de le remettre en ligne plus tard sous un autre titre sans me faire d'illusion*),  (l'idéal serait s'ouvrir un compte sur une plateforme étrangère en fait, comme cette plateforme de films majoritairement pornos où j'avais trouvé des docs intéressants mais j'ai un peu la flemme), je crois me souvenir que j'avais ouvert un compte comme ça à une époque mais je ne sais plus où ...  celui-là peut-être ...

* je me suis fait supprimer une vidéo sur La nouvelle objectivité Allemande avant sa mise en ligne, j'ai retenté avec un autre titre pensant à de la malchance mais non, ce sont bien les algorithmes, pour le Van der Keuken c'est peut-être différent, 

- "Le héros est surnommé "le colibri", ce petit oiseau qui met une énergie folle à faire du surplace et tel est le film, qui semble ne jamais débuter vraiment. (...) l'impression agaçante est qu'il est toujours sur le point de se terminer, que le moment, toujours prégnant, va se dénouer dans la minute qui suit en retentissement final". dans la critique d'un film aujourd'hui par Camille Nevers quelques phrases qui me refont penser à l'art déceptif, je n'ai jamais rien lu de convaincant à ce sujet, je n'ai je crois jamais vu réellement quelque chose de convaincant, à part la série de Bret Easton Ellis et ses livres, je me souviens d'un texte dans un vieux Art press, les titres en gras mieux que le texte sans intérêt même pas réellement informatif, mais c'est aussi à partir de là que j'ai toujours fantasmé dessus, la question serait est-ce que concernant l'art déceptif, ça déjout, ça déçoit? et aussi, par exemple par rapport à cette pièce d'Ange Leccia ( La vie ne m'apprend rien), est-ce de la sculpture, une expérience du vide ? est-ce de l'art déceptif? Je me dis non, la question étant bien entendu de comprendre ce qui est de l'ordre du déceptif. Est-ce la phrase lue dans les Cahiers du cinéma à propos du film de Godart Détective, qui ne serait qu'un long générique. Si l'on rentre dans une pièce et qu'il n'y a rien, (une pièce vide), est-ce de l'art déceptif ? Est-ce de remettre quelque chose à plus tard, de ne rien proposer du tout, de mettre en scène une déception ou une attente, de décevoir immédiatement ? Et même si les deux ne sont pas concernées par cela, et alors que leurs photos soient parfois assez proches, pourquoi les photos de Lynne Cohen sont plus déceptives que celles de Candida Hofer ? 

Et par rapport à un film de Ang Lee que j'avais vu, son western, (Chevauchée avec le diable),  est-ce de l'art déceptif ou est-ce vraiment mauvais, est-ce déceptif par accident, 

Et cette peinture noire de Marine Hugonnier ? Est-ce une peinture qui cherche à déjouer quelque chose ou en gros est-ce qu’elle cherche seulement ce que l’on ne la voit pas? ( qu’on ne s’occupe pas d’elle non plus), 

Est-ce que l’art déceptif serait proche d’un effet Konjac je me dis ?  Quelque chose de neutre, plat, peut-être fade volontairement, 

le compte soundcloud d'Eastel  , en ce moment je n'écoute plus qu'elle, (elle est quand même au-delà du sublime), 

liste d'albums aimés par Kevin Martin / The bug , ses albums préférés ...

ça aurait été quoi la suite de Freaks and geeks ? ...

bande-annonce du film Le jour où la terre s'arrêta, version 1951

ai téléchargé Pickpocket mais je n'aime pas Bresson rien à faire ...

ai téléchargé ce film Japonais, Le vase de sable, par rapport à une vidéo qui est apparue dans mon fil d'actualité et qui m'a fait penser à ce livre de photos Japonais avec deux détectives, 

regarde à nouveau Freaks ans geeks, 

acheté ( sur Rakuten) le dvd de Et toi t'es sur qui de Lola Doillon, (pas moyen de le trouver autrement), 

Underwater love de Smoke city ,  (je crois que je n'aime pas vraiment ou plutôt je ne sais pas si je l'aime beaucoup, c'est le coté musique Brésilienne qui me gêne, ça variétise les choses ), 

expo Jacobus Vrel sublime, 

pour mémoire, vidéos de l'île de Rhodes  et ... où pour une recherche Google rapide, et Palerme ...

 Eva Jospin in Le monde: «Aujourd’hui, en art contemporain, on est sorti de l’idée d’avant-garde. Nous sommes dans un moment d’éclectisme. J’espère qu’il va durer un peu. » tu m'étonnes ...  ça me fait toujours penser au dernier livre de Poivert qui érige le petit bricolage artistique en contre-culture alors que ce n’est que conformisme familial, le truc on se dit n'est pas la modernité ou l'avant-garde à tout prix évidemment, d'autant plus on se dit  que ce sont eux (comme on dit les tenants de l'ordre ou les forces de l'ordre) qui ne désirent et ne sont que modernité et contre-culture, au sens contrefaçon évidemment, je parle de l'avant-garde Poivertienne de sa contre-culture, Garrel disait que la droite ne reconnaissait la modernité que 50 ans après sa fin, chez Poivert il s'agit en fait plutôt  d'un siècle, du double donc,  disons Poivert c'est la contre-culture dominante, la contre-culture omniprésente, la gentille, la sans-ambition, la contre-culture institutionnelle, 

une vidéo de Larryph walking ...

je ne sais pas s'il y avait le générique au début, ce qui est beau est qu'il apparaît au bout de 40 minutes du film, (Drive my car), je n'aime aucun des films du gars, celui-ci compris, plus proche de Suwa qu'autre chose on se dit, c’est à dire singeant la modernité, (en en reprenant les codes distinctifs),  en reprendre les traits c’est juste de la culture on se dit, et on voit bien qu’au fond on est plus dans un téléfilm qu’autre chose, 

>>  L'américaine et l'amour de Jack Arnold, film plus que sublime et assez rare, sur Francomac... 

post Facebook du 15 juillet 2022: 

"Deux sublimes photos, post à venir, on pourrait parler de voyeurisme mais on peut aussi penser qu’il s’agissait de revenir à la peau, je le dis mal, ce qui est important dans ces deux photos c’est l’absence du corps, et de l’autre, de la redéfinition recomposition mentale,

La peau au sens surface, enveloppe, limite ou contour,
Chez Tichi il n’y a que la solitude, la distance entre lui et le monde est tellement grande qu’elle se transforme en voyeurisme on se dit, en quelque chose de sexuel, alors que que peut-être il ne s’agit que de solitude, une solitude tellement énorme qu’il ne peut plus qu’imaginer l’autre,
Plus sexuel qu’érotisme peut-être, ( ça dépend /ou il faut voir au / du sens qu’on met à ces deux mots)
Il n’a accès qu’à des parties du corps, >> de l’autre il n’a accès qu’à des parties, ( voir une des photos en commentaires par exemple),
Idée de la poupée en terre qu’il fabrique,
Étrangement je me dis la femme pour lui, chez lui c’est [de l’ordre] de la parole, c’est lourd mais je me dis exact probablement, c’est la formulation,
Pour la seconde photo toujours, c’est comme si on en avait du monde retiré jusqu’à l’oxygène, quelque chose d’apocalyptique, il n’y a plus rien, plus que du vide on se dit,
L’idée de remodelage, ( et pour le coup remodelage mental),
Une sorte de moulage ou de moule,
Étrangement il faut y réfléchir, du fait de la piètre qualité technique il photographie plus l’intérieur que la surface, plus le volume ( presque indistinct) que la surface, ou l’essence que la surface, ( la première photo par exemple), il photographie une forme, mais il n’en photographie pas les traits, il n’arrive à photographier que l’idée du corps, je ne suis pas certain qu´il arrive à en photographier l'enveloppe, ce qui est beau je me dis dans ses photos est qu'il faut se mettre d'accord sur le sens des mots qu'on emploie, si je dis enveloppe je me comprends, mais est-ce le bon terme par exemple, le volume n'est pas l'enveloppe, l'enveloppe est un état disons défini, d' où justement qu'il doivent recrayonner certaines photos, entre-autre raisons",







sur la laitue de Giovanni Anselmo ... 

Photo sublime...  

(...)

 comme je pense que c'est un texte important, en tout cas ça l'est pour moi, je me dis qu'une mise en ligne comme ça c'est bien aussi ...

40 ans et après : avant-garde ou art contemporain ?

En 2007, Stéphanie Moisdon et Éric Troncy ont créé la revue Frog, prenant l'exposition pour origine d'une réflexion sur l'art. Faites par les auteurs eux-mêmes ou spécialement pour la revue, les photographies y occupent une place essentielle. Au lieu d'un éditorial, c'est une image qui est publiée. Pour artpress, ils livrent leur sentiment sur l'état de l'art : une manière de raconter les éditoriaux qu'ils n'ont jamais écrits pour Frog.

Éric Troncy Toi non plus tu n’as pas changé…

Stéphanie Moisdon Moi non, ça c’est sûr, mais je me trouve parfois inadaptée à un certain nombre de circonstances dans l’art, comme ailleurs, auxquelles je ne comprends rien ou plutôt qui me laissent indifférente. Je te donne un exemple : je suis revenue sidérée par l’incohérence et une forme de mépris vis-à-vis de la pensée, donc du public, de la dernière Documenta, sentiment que je ne peux partager qu’avec toi, sachant le succès total et consensuel de cet événement.

Deux mondes
Eric Troncy Ah ! L’avis général… Qui salue aussi publiquement l’exposition Gerhard Richter quand, en privé, l’unanimité se fait plutôt sur la nature de « croute » de bon nombre de peintures exposées… Ça ne va pas aller en s’améliorant : il faut se faire à l’idée qu’il y a désormais deux mondes.

S. M. Lesquels ? Celui des commentateurs, des bloggeurs, de la masse critique, comme on dit si joliment en anglais, et cet autre monde qui serait appelé à disparaître : celui qui regroupe ceux qui pensent encore indispensable de faire la différence ? Je comprenais très bien la position esthétique et idéologique de John Armleder qui consistait à dire « tout est équivalent », ça avait un sens quand ça ne l’était pas, mais aujourd’hui que tout paraît effectivement équivalent, faire de cette proposition une règle générale me semble sordide.

E. T. Le monde de l’industrie de l’art contemporain, tellement attractif, avec son cortège de petites notoriétés provisoires et suffi­san­tes, de transactions financières pas for­cément spectaculaires, d’articulets généralement truffés d’erreurs dans tous les genres de presse imaginable et évidemment la lancinante litanie des « propositions plastiques » à deux balles… ça fait un monde. Il y en aurait un autre, qui survivra peut-être, moins fréquenté, qui rassemble des inventeurs et un tout petit public d’amateurs. Tu connais ma vieille rengaine : c’est la différence entre l’art contemporain et l’avant-garde.

S. M. Cet aveu d’optimisme, surtout venant de toi… Tu as raison, le grand avantage de faire 14 heures de train pour aller à Cassel et de se taper des centaines de kilomètres de pièces toutes accessibles formellement et conceptuellement en trente secondes, c’est de pouvoir faire la différence, justement, et venir vérifier que c’est bien vrai que Pierre Huyghe est définitivement un grand artiste, que les formes de Trisha Donnelly disent quelque chose de rare sur ce que la technologie a fait à l’art et aux hommes, que l’étrangeté a trouvé une demeure chez Rosemarie Trockel et que je me réjouis de savoir ce que Mathias Faldbaken fera dans les vingt prochaines années. Autant d’artistes dont il n’a pas été question dans le détail dans la presse internationale.

E. T. Oui, pour cette raison justement : la presse n’a parlé que d’art contemporain. Huyghe, Donnelly, et j’y ajoute Tino Sehgal que tu as oublié à l’instant mais qui nous rassemble depuis longtemps : ce n’est pas de l’art à portée de compréhension des pigistes. Qui seraient bien démunis que comprendre est la dernière des choses en jeu. C’est rétrospectivement notre faute à tous : lorsqu’on a voulu rendre ce qui n’était pas encore « l’art contemporain » légitime, il y a vingt ans, on a pensé qu’il fallait l’expliquer pour que « les gens » comprennent qu’il ne s’agissait pas de n’importe quoi. Tu vois le résultat !

Artcontemporain
S. M. Ce qui a abouti a un excès de médiation et d’appareillage, tout ce système palliatif qui réconforte mais rend parfaitement impossible l’expérience unique que nous pouvons faire d’une œuvre ou d’une exposition. Nous en avons souvent parlé, et il faut faire le deuil de ces espaces qui étaient des territoires d’invention et d’expérimentation, l’exposition est devenue un segment de la pédagogie. Par ailleurs, je comprends mieux ce que tu dis et ton soupçon quand il s’agit « d’artcontemporain » en un seul mot. « Art » ça passe encore, mais dans le contemporain a été perdu l’idée du présent et tout ce que cela peut comporter d’inquiétude, d’immédiateté, d’ennui, d’incompréhension. Je constate depuis quelques années que ce qu’on appelle communément les « jeunes artistes » travaillent indifféremment à fétichiser des gestes inauguraux, des formes de radicalité, des histoires méconnues de la science ou de la parapsychologie, ils se retranchent derrière la mémoire sans penser ce présent, un vide sans référence et sans autorité. C’est une forme de soumission à la peur de se tromper ou d’être seul.

E. T. Les « jeunes artistes », c’est une catégorie qui est apparue dans les années 1990. Objectivement, avant, cette catégorie n’existait pas dans le langage. Buren n’a jamais été un jeune artiste, a fortiori à ses début, c’était simplement un artiste d’avant-garde, comme Michael Asher ou Georgia O’Keefe. Le jeune est apparu comme un argument publicitaire visant à démontrer objectivement la vitalité d’un secteur d’activité, puis s’est imposé comme à la fois un groupe et une cible : on l’utilise de manière à peu près aussi révoltante dans l’art que dans la publicité pour lui vendre des smartphones. Pour ce qui concerne la nature même des œuvres : une œuvre réduite à l’intelligence de sa conception est vouée à la puanteur de la même manière qu’un parfum floral ne se fabrique pas en ajoutant l’odeur du pétunia à celle de la rose. Les choses sont toujours bien plus complexes, heureusement, et la qualité d’amateur d’art ne saurait se réduire à la reconstitution d’un puzzle. Il faut accepter que tout cela est injuste, réhabiliter des valeurs aussi accablantes que le génie, l’inspiration, le talent.

S. M. Tu y vas fort. Le danger dans l’énoncé un peu froid de ces constats qui ne sont que des évidences, ce serait de se ranger du côté de ces vieux cons qui ont détesté jusqu’à notre existence, et nous sommes loin de renoncer à continuer de transmettre ce quelque chose d’infiniment vivant qui nous a poussé à faire des expositions, à écrire ou à commettre cet acte suicidaire : produire un autre magazine avec une quantité obscène de textes quand les gens ne souhaitent guère plus que faire des coloriages. L’existence de Frog n’est pas conditionnée par nos convictions ou notre mauvaise foi, mais par bien d’autres gens qui manifestent un véritable désir d’analyse, d’écriture, d’aventure, des gens très jeunes souvent, libres de leurs position et qui ne se contentent pas d’admirer ou de séduire.

E. T. Pas nécessairement des jeunes artistes d’ailleurs, plutôt des individus venant de disciplines où ils ont pris l’habitude de lire, d’étudier l’histoire, et de s’interroger sans indulgence. Des jeunes architectes par exemple. Qui notamment comprennent la politique des images de Frog comme une adresse faite à leur dignité.
J’ai entendu récemment un type à la radio expliquer qu’il n’y avait pas plus de gens qui ne savaient pas écrire qu’avant. C’est un constat qu’on pourrait pourtant faire à la lecture des blogs truffés de fautes d’orthographe. C’est juste qu’avant, on n’avait pas l’occasion de lire ces gens – on le peut désormais avec facebook, les blogs, que sais-je encore. Avec les artistes, c’est pareil : il y en a toujours eu des quantités exceptionnelles de médiocres. La différence, c’est qu’ils n’étaient pas autant exposés. Ils le seront inévitablement de plus en plus : cela ne saurait altérer ni notre regard ni son objet.

nouvelles formes de description
S. M. Pour revenir à cette question de l’évaluation qui deviendra bientôt impossible, il y a une petite histoire qui m’a beaucoup amusée. Il y a peu de temps, un de mes étudiants, un artiste extrêmement singulier, Christophe Sarlin, qui a tendance à se méfier de ces formes de surexposition m’a proposé de créer dans un manoir un grand courant d’air. Après discussion, j’ai accepté le projet, le trouvant cependant en deçà de sa production habituelle. Back to Documenta : Ryan Gander, internationalement estimé comme faisant partie d’une relève de l’art conceptuel, a produit exactement la même chose au Fridericianum pour le plus grand bonheur des visiteurs qui semblaient trouver l’idée ébouriffante. Si elle avait été signée Christophe Sarlin, la pièce n’aurait provoqué que quelques commentaires ironiques, voire hostiles.

E. T. Je pense qu’une œuvre qu’on peut décrire en une phrase est vouée à l’échec. Les bonnes idées, ça passait encore quand personne n’en avait. Aujourd’hui, et à l’avenir aussi du reste, il est et sera très aisé d’avoir de bonnes idées, simples, efficaces, qui pourront sans aucun heurt trouver leur place confortable dans le champ de l’art, qui n’en demande pas moins, et pas plus. Il faut se rendre compte que ce champ n’a jamais considéré très longtemps les bonnes idées. C’est un court épisode de son histoire, épisode vraiment révolu, dévalué par le présent justement. Cet art qui s’énonce facilement était intéressant quand son énoncé était bien supérieur aux énoncés de la pub par exemple. Ils ne le sont plus. Essaie de me décrire en une phrase une œuvre de John Currin…

S. M. Dans la critique, il faut retrouver de nouvelles formes de description. Elles manquent pour parler de l’art, mais elles manquent aussi singulièrement dans la littérature française ou le cinéma, c’est un des exercices les plus difficiles, et c’est ce sur quoi nous devrions travailler. C’est étrange : cette qualité de description fait pourtant partie d’une tradition française. De la même façon, cette qualité descriptive manque aux œuvres qui, par défaut, s’épuisent à énoncer leur sujet. Aujourd’hui, le sujet étant forcément politique.

E. T. Ah oui ! Quelle arnaque ! La bonne conscience comme instrument esthétique. Tu sais, ça ne va pas disparaître, les pigistes en ont besoin pour faire leurs papiers, des idées claires et apparemment engagées, les col­lectionneurs en ont besoin pour amortir leur culpabilité, les galeries aussi d’ailleurs, enfin bref ça fait plaisir à tout le monde. C’est évidemment plus difficile d’inventer une forme nouvelle, un nouvel usage, une expérience inédite. Et c’est plus compliqué de s’adresser à la raison d’être d’un champ qu’à ses contingences.

S. M. Certains y arrivent très bien, quand tu vois le travail aujourd’hui de Dominique Gonzalez-Foerster, qui ne prend pas en compte ces contingences. Simplement parce que dans le tournant des années 2000, quand elle constate que nous sommes passés du « nous » au « je », qu’il s’agit maintenant d’être séparés, elle fait un écart, s’efface un moment, n’admettant pas que la logique et le langage de l’entreprise aient gagné tous les domaines, y compris celui de l’art. Elle s’est retirée un temps du cadre institutionnel. Ce qui lui permet de revenir plus tard dégagée de toute amertume.

E. T. Ça a été un moment difficile à négocier, en effet : celui ou nous avons compris que la majorité des nouveaux artistes ne s’adressaient plus à l’histoire mais au marché. D’ou, d’ailleurs, le devenir inutile, voire encombrant, de la fonction de critique.

S. M. Au milieu de cela, il y a pourtant une « logique Win-Win » [rires]. Puisque nous sommes inutiles, nous n’avons tout naturellement plus rien à vendre. Nous nous retrouvons donc dans une sphère de pur plaisir, de grande gratuité, de dépense absolue, illimitée. N’ayant plus aucun rôle à jouer, n’étant plus soupçonnés de faire ou de défaire la carrière des uns et des autres – pur fantasme – ne reste plus que la joie toute simple de découvrir un jeune garçon dialoguant avec des cloches (Aaron Flint Jamison).

E. T. C’est le théorème d’Anita Ward ! Au fond, maintenant que ce champ – celui de « l’artcontemporain » – s’est désolidarisé, qu’il fonctionne très bien tout seul, que ses acteurs (jeunes artistes, journalistes, collectionneurs spontanés…) sont occupés dans cette bulle autonome, la voie est libre à ceux que les inventions de l’avant-garde excitent encore. Et comme ça a toujours été le cas, une dizaine par génération, à l’échelle internationale, c’est le maximum.

S. M. Maintenant que « l’artcontemporain » est un vieux monument, une institution, on sait que les manifestations de l’art et du contemporain se produiront là où l’industrie culturelle ne saura plus les identifier.

Stéphanie Moisdon est critique d’art, co-fondatrice du Bureau des vidéos, enseignante à l’École cantonale d’art de Lausanne, commissaire et organisatrice d’exposition.
Éric Troncy est critique d’art, fondateur de la revue
Documents sur l’art, journaliste à France Culture, co-directeur du centre d’art Le Consortium, et commissaire d’exposition.

(…)

 dans Libé sur le Cogitore... 



dimanche 9 juillet 2023

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Je viens de me rendre compte d'un truc par rapport à ce qui ressemble à un dessin à droite de l'image en dessous, ce sont de probables reproductions de tableaux disparus, ce sont parce qu'il y en a deux côte à côte dans la chapelle, 



Un album d'Anal cunt en ligne ... 

plus bas je parlais de Jeff Wall, ci-dessous la photo After invisible man, le prologue ...  court texte explicatif  



je croyais avoir tout vu de la grande commande photo, mais je n'avais pas vu ça,  et alors là ça me laisse pantois, on est disons dans une sorte de réalité alternative , ((sa page au gars sur le site de la grande commande )... je me dis quand même c'est bien fait pour eux, ils l'ont mérité tout ça, je me dis que les noms de ces gens qui ont permis qu'une chose comme ça soit possible, il ne faudra jamais les oublier...  La grande commande tu te dis c'est et ce sera une tache indélébile de la débilité française ...  Et on est dans une commande d'état ne pas l'oublier, qui se revendique constamment de la Datar ou des photographes de la Fsa, (sur la fsa ),  et les gens de la bnf en font la pub du gars, ( j'ai fait la capture d'écran aujourd'hui, (au sens ils n'en ont même pas honte et au contraire, c'est au-delà de leurs espérances ce genre de photo), ( quelle poésie ils doivent se dire)...

en fait je me dis, c'est du Jeff Wall cette photo, il y a que lui qui pourrait la faire sans être ridicule, je veux dire la même photo faite par Jeff Wall serait sublime, c'est une question de sens profond, ( et/ou de contexte finalité etc) , chez Jeff Wall on serait dans l'art, chez le type on est dans l'innommable, dans la médiocrité intellectuelle la plus absolue, (même la phrase ou l'expression "médiocrité intellectuelle" c'est trop ambitieux pour lui), lorsque je dis que les photographes français sont analphabètes, tous, je me dis je suis encore loin, ils sont au-delà ...  (au delà presque de la totalité)...  enfin je me dis que même Jeff Wall aurait un peu honte de nous montrer un truc pareil, la déconstruction il se dirait faut pas en abuser, il se dirait ce coup-ci j'arrête de boire, ce coup-ci j'arrête de me moquer)...

> repenser sans cesse à cette phrase ignoble qui donne le "la" de la grande commande photo (etc) "il faut plus de pédagogie et moins d'esthétisme", moins de pensée quoi, cette phrase qui est la tâche absolue de Libération, le "la" du révisionnisme ...  La phrase exacte "il y a urgence non à être esthète mais à se faire pédagogue",  ce texte honteux , (même le titre est ignoble en fait)...  

Artières est le type, l'intellectuel le plus bête de france on se dit et en fait le plus con du Cnrs, il a inventé ce titre "intellectuel bête", 

Le très drôle début du film Robots, (je sais pas de qui), bande-annonce ... enfin drôle je ne sais pas, en tout cas je sais que c'est en se foutant de la gueule des gens d'extrême-droite qu'on arrive à quelque chose, 

Natural history de James Benning , et Circling the image


film "Premier de corvée" 

Incomplète herbarium de Mohamed Bourrouissa

 Aujourd’hui par exemple il n’y a pas de condensation, il n’y a rien, 


samedi 1 juillet 2023

(...)

Let X=X Laurie Anderson ...


in Jeff Wall de Philippe Bazin, 






Je le dis mal l’esthétique entière de Soth ou plus précisément sa méthode, vient de ces deux photos de couples plus bas, je parle de ces deux photos de Rogovin, plus exactement de la première, 

Je dois retrouver le remake qu’il a fait d’une autre photo de Sander,  celle avec le type avec un chapeau en forme de cône sur la tête, photo je crois qui existe aussi chez un autre photographe Américain mais pas bon du tout, Richard Rinaldi, et qui n'en serait pas forcément un remake, (un remake impliquant un minimum de culture), photo au final qui n'existe pas chez lui, (j'ai retrouvé celle à laquelle je pensais), 


Une des séquences les plus belles et touchante de la série … 





personne n'est allé aussi loin dans l'abstraction qu'August Sander photographiant des nazis je me dis, (c'est à dire aussi les assassins de son fils), ce qu'il a photographié on se dit est, au delà du mal absolu de ce qu'ils représentaient et étaient, l’altérité absolue, (j’avais d’abord écrit « étrangeté » mais je ne pense pas), je ne sais pas si c'est le bon mot (le mot étrangeté), je ne pense pas qu'il ait essayé ni eu envie de savoir ce qui se passait dans la  tête d'un seul de ces types, il a voulu photographier un état humain, au sens masse, nébuleux ou gazeux, peut-être qu'il a voulu comprendre, mais plutôt comprendre quelque chose,  je ne sais pas, (j'ai le livre mais n'ai jamais lu les textes dedans),  je crois qu'il a essayé de capter le vide derrière leurs visages, il a photographié ses propres bourreaux on se dit, ( ou d'une certaine façon son propre peloton d'exécution), je me dis aussi que c'est nous qui scrutons les visages, pas lui,  ce qui est terrible on se dit et presque terrifiant, mais qui au fond s'explique, est l’intensité des photos, leur beauté, ce sont parmi les plus belles de Sander, c’est aussi une intensité que je retrouverai plus tard chez les Afrikaners photographiés par David Goldbatt, 


via via via,  sur l'architecture des commissariats de banlieue  et  ...  (ceci dit je ne suis pas anti-flics) 


à partir de l'épisode 4 ça part en couilles I'm a virgo, précisément  ça tire la  langue, ils ne savent plus trop quoi faire on se dit, (assez injuste à la réflexion, ce que je dis), ils tirent la langue, c'est bordélique, mais ça reste complètement fou, 


Heldon « soutien à la RAF »  ,  le disque est ce qu’il est, mais je viens d’en récupérer 3, (j’avoue que c’est juste l’argent que je vais en tirer qui m’intéresse là-dedans, j’ai cette version  pas la reédition),



Je me demande jusqu’à quel point cela a été pensé ou voulu comme un acte* poujadiste la grande commande photo, qu’est-ce qui fait les conditions ou la volonté des décideurs culturels, l’inculture** et l’incompétence totale des chefs de bureau (genre Emmanuelle Hascoet pour la bnf) (ajout plus bas de la liste des personnes du comité  de sélection),  se demander comment on en arrive à un tel échec et pour Les vies qu’on mène et pour La grande commande et on peut y ajouter le truc flux société liquide et Regards sur le grand Paris, comment on se retrouve avec un tel poujadisme esthétique et une telle médiocrité absolue, comment on se retrouve avec une chose aussi vomitive esthétiquement, l’échec vient de ou entre autre on se dit, que c’est la sociologie qui est privilégiée et pas la pensée ni l’esthétique,  quasi de l’ordre de l’insulte pour ces gens, (c'est fou je pensais à Artières sans me souvenir qu'il était dans le comité et lorsque je retrouve la liste des membres du comité de sélection, qui je trouve, le moins que rien) ,  et lorsque tu vois que le mec de The eyes fait partie du comité, tu te dis que vraiment tu comprends, ( il faut lire le magazine pour comprendre le niveau), c'est comme si tu disais les mecs de Connaissance des arts dirigeront Beaubourg, ou les mecs de Première feront partie du machin pour les films, ou dirigeront les Cahiers du cinéma, (il y a pas besoin d’eux tu vas me dire vu le niveau),  j'exagère mais c'est pour dire, c'est pour essayer de comprendre comment des choses comme ça sont possibles, comment on en arrive là ...



Sylvie Aubenas, conservatrice et historienne de la photographie du XIXe, directrice du département des Estampes et de la photographie de la BnF
Quentin Bajac, conservateur du patrimoine et directeur du Jeu de Paume
Raphaële Bertho, historienne de la photographie et maîtresse de conférences en Arts à l’Université de Tours
Xavier Canonne, directeur du musée de la photographie de Charleroi
Christian Caujolle, journaliste, critique, ancien directeur artistique de l’agence Vu et actuel directeur artistique de la galerie du Château d’eau à Toulouse
François Cheval, ancien directeur du musée Niépce, co-directeur du Lianzhou Museum of Photography et actuel co-directeur du Centre photographique de Mougins
Sylvie Clément-Cuzin, inspectrice générale des affaires culturelles au ministère de la Culture
Héloïse Conésa, conservatrice du patrimoine, chargée de la photographie contemporaine au département des Estampes et de la photographie de la BnF
Frédérique Deschamps journaliste et éditrice photo, ayant longtemps collaboré à Libération puis dirigé le
service photo du Monde
Marie de Laubier, directrice des collections de la BnF
Fannie Escoulen, cheffe du Département de la photographie au ministère de la Culture
Joan Fontcuberta, photographe, enseignant et historien de la photographie
Patrick Le Bescont, directeur des éditions Filigranes
Vincent Marcilhacy, éditeur et directeur associé de The Eyes, directeur de Picto Fondation
Simon Njami, critique d’art et commissaire d’exposition, directeur artistique des Rencontres de Bamako, la Biennale africaine de la photographie, de 2001 à 2007
Agnès Sire, directrice artistique de la Fondation Henri Cartier Bresson
Béatrice Tupin, directrice du festival Les femmes s’exposent à Houlgate, ex Cheffe du service photo de l’Obs


tiens ( rajout de 21h15 ce 3/7),  il y avait Philippe Artières dans le comité de sélection de la grande commande photo, le mec qui écrivait qu'il fallait plus de pédagogie et moins d'esthétisme, (on a été servi)  alors deux choses, enfin trois concernant juste cette merde humaine, une on comprend pourquoi le résultat est aussi mauvais, deux il a écrit la postface du livre de Geoffroy Mathieu, moi j'appelle ça du plus que copinage limite malhonnêteté, le plagiaire écrivait que je l'accusais à tort de cooptation, euh une subvention accordée par un gars qui écrit un texte dans ton bouquin tu appelles ça comment par exemple? un hasard ? ( il y avait aussi sa meilleur amie Fannie Escoulen et son éditeur ou ex éditeur Filigranes et le moins que rien de The eyes Vincent Marcilhacy), trois lorsque je me demandais plus bas jusqu'à quelle point c'était voulu cette position esthético-poujadiste, rien que le choix d'Artières indique que oui, c'était totalement voulu, ( note: retrait d'une insulte), 


* il y avait d’autres expressions plus précises ou exactes etc mais je ne voulais pas les utiliser pour eux, une question de respect de la langue ou des mots, le mot acte renvoie aux actes des gros beaufs gilets jaunes donc on se dit, ça ne change pas de périmètre , 

** il faut bien comprendre que ce ne sont pas des intellos, qu’ils savent au mieux à peine lire et écrire, 

Le météore de la nuit de Jack Arnold ...

une photo de Gregory Crewdson et une d'Harry Gruyaert, par rapport au post plus bas sur les images générées par IA, la première est mise en scène, je pense que le décor non ou peu, la seconde est une photo du périphérique du Caire, ça m'a marqué les photos du gars, () cette incapacité absolue qu'il a, c'est à dire qu'il ne peut pas s'empêcher de privilégier l'anecdotique, 





Commence à regarder cette série "I'm a virgo", épisode 1 assez sublime à 18,33 apparaît ça (capture d’écran) , tu te dis en france on imagine pas une série grand public citant Foucault, cela n'arrivera jamais, nous ne mettrons jamais une phrase la moindre phrase intelligente dans la bouche d'un prolo, (il suffit déjà de repenser à Lady Chatterlay  de Pascale Ferran), il n'y a de toute façon aucune bonne série française je me dis et ce n'est pas pour rien, 



Qu’ils en prennent de la graine les frenchies …  photo de mode qui est ce qu’elle est et néanmoins deux mille fois plus belle que la totalité de celles de la grande commande (c’est à dire 2000 petits cacas ) … 



 une pièce d'Edith Dekyndt que je n'avais pas vu les autres fois, vue jeudi, pièce absolument sublime, juste l'aquarium à l'envers et la condensation, presque une définition de ce que doit être une ouvre d'art on se dit puisque ici il n'y a rien qui l'indique,

 (à telle point que j'ai du aller vérifier sur le site de la fondation, cela aurait pu être un des aquariums de l'expo il y en a plusieurs, dont pour une raison ou pour une autre on aurait vidé soit l'eau soit la terre etc),  

lien



(...)

« Warhol peint une réalité d’où a été exclue toute notion d’identité. » pour cette phrase cela rejoint ce que je me disais par rapport au ro...