jeudi 1 février 2024

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« Warhol peint une réalité d’où a été exclue toute notion d’identité. » pour cette phrase cela rejoint ce que je me disais par rapport au roman d'Hamsun, plutôt par rapport à Nagel,  roman dont on se demande par ailleurs s'il ne nous en veux pas un peu, roman agressif, Nagel c'est comme une sorte de cloche creuse, au sens fêlée, ce matin je me disais c'est comme dans ce film d'eustache sur les photos d'Alix Roubaix, peut à peu la voix off diffère du propos, de ce que l'on voit à l'écran, il y a quelque chose qui déraille dans le roman, il y a un glissement, un glissement aussi désagréable par moments, il est on se dit comme ces trucs réfléchissants, à propos du livre tout est dit de toute façon dans le résumé, mais manque encore l'expérience quasi plasticienne de la lecture, 


« Warhol sera, à l’évidence, celui qui non seulement poussera cette notion d’impersonnalité le plus loin, mais qui l’incarnera jusque dans sa vie transformée en spectacle, en œuvre d’art, refusant, de manière radicale, tout commentaire, acceptant tout d’une voix égale, s’identifiant, sans état d’âme, au spectateur ordinaire qui regarde la vie comme un film ou une émission de télévision sans y participer autrement qu’en voyeur, avec la distance tranquille du consommateur surinformé et repu. Warhol endosse l’indifférence du public moyen de l’Amérique moyenne. »


« Ce qu’il y a de formidable dans ce pays, c’est que l’Amérique a créé une tradition où les plus riches consommateurs achètent la même chose que les plus pauvres. Vous pouvez regarder la télévision et boire du Coca-Cola, et vous pouvez savoir que le Président boit du Coca et, pensez donc, vous aussi, vous pouvez boire du Coca. Un Coca est un Coca, aucune somme d’argent au monde ne peut vous procurer un meilleur Coca que celui du clochard au coin de la rue. Tous les Coca sont pareils et tous les Coca sont bons. Liz Taylor le sait, le Président le sait, le clochard le sait et vous le savez. » in Andy Warhol de Michel Nuridsany

 et aussi: « Brecht, a dit quelqu’un, voulait que tout le monde pense de la même façon. Moi aussi je veux que tout le monde pense de la même façon. Mais Brecht voulait arriver à cela par le communisme d’une manière ou d’une autre. C’est ce que fait la Russie avec son gouvernement. Ici, cela se produit spontanément sans qu’il soit besoin d’un gouvernement rigide ; alors, puisque ça fonctionne tout seul, pourquoi cela ne marcherait-il pas sans être communiste ? Tout le monde se ressemble et agit de la même façon et nous sommes de plus en plus comme ça. Je pense que tout le monde devrait être une machine. Je pense que tout le monde devrait aimer tout le monde.

      — Est-ce cela le pop ? demande alors Gene Swenson.

      — Oui, c’est aimer les choses. »  

   - j'ai aussi acheté Empire de Nicolas Giraud et un autre livre sur Warhol, la biographie de Nurisdany je l'ai téléchargée sur **, parce que bon payer ne serait-ce qu'un euro pour une biographie, même si on peut pas dire que ça soit une biographie...  ça c'est fait comme ça, les trois livres sur Warhol, par achat compulsif et fétichisme envers Warhol, 

Mohammed Kamal , son compte Instagram,

morceau traditionnel musique Hongroise,

 cette conversation en forme d'interrogatoire, cette sorte d'interrogatoire de Minûte par Nagel dans Mystères de Knut Hamsun, comme si le livre s'écrivait de façon presque automatique, ou à mesure de la parole,  un peu je me dis comme Le camion de Marguerite Duras,  pourquoi est-ce que subitement je pense à Warhol, Nagel a-t-il un côté Warholien, je ne sais pas, 

Grange Hill épisode 1 saison 1, 

je pensais qu'on avait touché le fond avec Clementine Mercier je me disais, mais je me dis Gilles Renault c'est quand même quelque chose, son article () sur ce plus que moins que rien Pierre Liebaert est stupéfiant, je me suis dit mais comment des gens ayant une culture au mieux niveau lycée peuvent-ils être journaliste(s), je ne sais pas, je me disais à une époque mais comment j'ai pu passer à côté de une telle ou une telle (Constance Nouvel etc), la réponse est là, ces gens comme Gilles Renault nous dégoûtent quasi à tout jamais de s'intéresser à la photo, (et bien entendu parce qu’ils n’en parlent pas, rajout), mais je me dis la raison est qu'au delà du désintérêt qu'ils ont ces gens pour tout ce qui est un peu pensé, ils n'ont pas le niveau, Gilles Renault est un peu le cafard de l'année je me dis, (ou du mois mais je crois qu'il va gagner tout le temps), (une sorte de champion) cafard au sens nocif sournois, du terme quoi,  la seule pensée formelle chez eux je me dis est le compréhensible, tout doit être compréhensible dans l'immédiat, tout chez eux est involontairement compréhensible, (ce n'est pas de la forme mais du discours quoi), (tout chez eux est discours, chaque millimètre n’est pas de la pensée mais du discours, chaque millimètre de chacune de leurs photos est surtout un mensonge, au mieux un faux-semblant),  il faudrait parler de vulgarité je me dis, >> curieusement ce matin au réveil, véritablement au réveil je me demandais pourquoi le cinéma d'auteur français mais même international était si mauvais, je pensais par exemple à ce film d'inspiration Rivetienne La flor, ( ou à Michel Gomes etc) (ce genre là) mais en fait à approximativement tous les films d'auteur, (sauf ceux que j'aime,  mais par exemple est-ce que Jackie est un film d'auteur), je repensais alors à ces petits spectacles que les personnages de Jane Austen montent au fil de ses romans, et je me disais c'est bien évidemment de cela dont il s'agit, de chose(s) autocentrées, chez eux je me dis, même s'ils parlent du monde, il n’y a jamais de monde, (le monde pour eux est un effet de snobisme) il n'y a jamais de rencontre, il n'y a pas, et il n'y a jamais ou quasiment jamais de rencontre avec le monde, il y a des discours normatifs, sur l'écologie etc, mais cela est toujours de l'ordre du discours je me dis, et concernant le cinéma d'auteur on pourrait dire que le cinéma d'auteur, dans ce qu'il est ou de la  façon dont on nous le vend est ce qui plait à la bourgeoisie soit-disant culturelle je me dis, >> à noter que Libération a fait sa couv sur le plus que moins que rien Laurent Cantet et pas sur Steve Albini, pour ne pas parler de celle sur Pivot, qui décrète par ailleurs que les Larrieux sont de grands cinéastes et méritent plus de 4 pages dans le magazine du Monde, sans que l'on comprenne en quoi ce seraient de grands cinéastes, note encore, de Thomas Bernhard ce qui est aimé c'est bien entendu ce qui parle du monde de la culture, comme ce film horrible d'Amalric, ils ne vont pas aimer La cave qui serait un crachat pour eux, ou Les mange-pas-chers, qui aristocratise un peu trop les prolos à leurs goût, ils n'aimeront je me dis que ce qui parle d'eux-mêmes, une sorte de petit frisson narcissique pas trop risqué on se dit, ça reste entre eux on se dit, et ils se disent, ça reste entre nous de toute façon, c’est rude peut-être mais ça reste entre nous, ça nous concerne, ça nous concerne d’abord, note pour moi-même penser à la carte blanche d’Eric Cez, même pas le pire éditeur français puisque pas un n’est au dessus de l’autre, mais quand même, Éric Cez affirmant que la photographie française est admirée dans le monde, euh on se dit, quel nullard ce type je me dis, je me dis se demander déjà en quoi cela est important une photographie nationale, (je me demande par ailleurs si la nana qui l’interviewe n’est pas celle qui trouvait qu’il y avait beaucoup trop d’étrangers dans les centre d’art ou de photographie, si ce n’est pas elle telle une Richard Millet ou une Arno Bertina comptantet les francais et les étrangers), le monde pour eux, la rencontre avec le monde serait qu’est-ce que ça fait à notre milieu, est-ce que ça le perturbe, (se souvenir du film de ** où elle visitait ses ami(e)s avec le livre de David je sais plus son nom et avec une boîte de gâteaux, et filmant leurs réactions, est-ce que cela m’empêche de manger des gâteaux, est-ce que cela gâche mes vacances, est-ce que ça salit mes lieux de promenades, est-ce que ça perturbe notre confort, (la grande commande photo n’allait pas plus loin que ça par exemple), 

, et  , sur Steve Albini, 

retour de pause pipi encore, in Récit d'un propriétaire, 


À propos d'Helion, par Philippe Lançon, 



" C'est dans Stalker que la trajectoire à la fois errante et désirante conduit trois voyageurs au cœur de l'énigme de la zone, où la grâce se révèle dans le tendre et puissant ruissellement de la pluie. La question de l'icône se situe au seuil d'une zone dont l'apparition quasi spectrale n'a pourtant rien d'irréel". 

>> Et "C'est sur cet imperceptible tranchant, qui explore la lumière bien plus que les objets qu'elle éclaire, que les artistes ici se mettent et nous mettent à l'épreuve de l'invisible et de sa puissante vitalité. Incarner ce n'est pas prendre corps, c'est devenir icône". Marie-José Mondzain in le livre Icônes, collection Pinault.


>> on ne peut comprendre entièrement le dernier Sokourov  je me dis, sans avoir vu, (que par rapport à) Francofonia; Et aussi c'est assez fou comme ce film semble sous influence Godardienne on se dit, 



"J'ai changé la phrase, je me demandais combien de films d’Ozu commencent par le plan d'une gare ou d'un train, on ne fait pas forcément attention, mais presque tous, une des raisons est que ses personnages habitent en banlieue, dans "Printemps tardif" c'est à 50 km environ de Tokyo,
- Setsuko Hara dans trois films d'Ozu porte le même prénom (Noriko), dans "Printemps tardif", " Été précoce" et" Voyage à Tokyo",
- Dans les films d’Ozu, lorsqu’ils rentrent le soir, nous n’avons aucune idée de l’heure, cela peut être aussi bien 20h00 que 22 ou plus,
- Ce n'est pas la première fois que j'entends le nom de famille Miwa dans un film d'Ozu,
- Étrange comme ses travelling sont toujours moches,
- J'avais écris que dans Printemps tardif il y a deux références très claires à Edward Hopper, puis je l'avais supprimé, j'ai regardé sur internet, son influence sur Ozu est de notoriété publique, par exemple cette article de Lançon dans Libé, ( https://next.liberation.fr/.../l-art-a-part-d-edward...),
- Si je dis, dans "Printemps précoce", c'est la femme qui drague le type, et c'est elle qui prends l'initiative de l'embrasser, quel intérêt ? Le seul intérêt serait par rapport aux autres films d'Ozu, c'est la comparaison,
- chez Ozu on passe un temps infini à s'habiller et à se déshabiller, se pomponner même, ( tout au moins dans Printemps précoce),
- Il y a aussi la belle-mère du type qui fume... Je ne me souviens pas de cela dans un autre film,
- Le type rentre, et à un moment embrasse sa femme, c’est aussi la première fois que je vois cela,
- Je repense très souvent à "Crépuscule à Tokyo", non pour l'histoire ou autre mais pour cette façon qu'il a de filmer les rues ou les bâtiments dans ce film, toujours je le dis mal, en biais, ou de côté, dans ce film ça atteint le sublime",


Spirales de Louise Bourgeois

recherche Google images de Beverly Buchanan via James Benning,

"Car cette interminable histoire n'avait aucun sens", in Rêveurs de Knut Hamsun, phrase donnée comme celle d'un personnage, mais qui pourrait être celle et du narrateur et de l'écrivain, (le narrateur n'étant pas l'écrivain), (...), phrase méta donc, (de façon éventuelle), si je repense à la phrase j'ai envie d'ajouter "du texte même",  d'un autre narrateur,  (presque d'un lecteur anoyme), je me demande aussi s'il y a un narrateur dans ce roman, à priori non, 

film Mother Vera, à l'esthétique inspirée des photos d'Alys Tomlinson, (film d'ailleurs co-réalisée par elle)  >> page qui lui est consacrée avec bande-annonce du festival Vision du réel, , une fois je suis tombé sur le livre à un prix normal,  c'est à dire 50 euros, je ne l'ai pas acheté et je le regrette un peu, mais c'est selon moi une photographe un peu copiste, maligne et copiste, comme ses photos actuelles qui sont une sorte de copie noir et blancs de celles de Freger, il y a les cinéastes de festival, il y a les photographes aussi de festival, ceux qui ont une notoriété immédiate et très  vite énorme et sans que l'on en comprenne les raisons, il y a presque un côté pyramide de Ponzi dans ça, on sait que ça ne repose sur rien mais c'est leur assurance absolue je me dis, ou une sorte de cohérence ou évidence, un côté entrisme à la Rachida Dati ou Bannier, des gens dont l'entrisme est toujours dirigé vers les vieux, il y a un côté Netflix dans leurs photos on se dit, et étrange comme les films du festival semble tous basés sur un pitch disons racoleur, je me demande si les autres festivals ce n'est pas ça non plus, des pitch intrigants, et publicitaires en gros,

respiration encore, et toujours chez Ozu, , issue d'un vieux post d'il y a trois ans et souvenir Facebook du jour, (extrait " il y a ce plan très étrange sur le garçon, après qu'elle l'ait giflé et soit sortie et alors que l'on a entendu un klaxon, il se rend compte qu'il n'est qu'une merde, et peut-être que ce plan, presque religieux sinon mystique le sauve, je ne sais pas"), j'avais ajouté une capture d'écran qui n'avait rien à voir avec l'extrait vidéo, le film c'était Crépuscule à Tokyo, j'avais aussi ajouté que dans ses films il semblait que ce n'était jamais les garçons qu'on cherchait à marier, >> la respiration chez Ozu je me dis c'est toujours une prise de conscience, et c'est toujours synonyme de transformation,



"La comédie de dieu" de Joao César Monteiro, ( avec sous-titres français optionnels),  

et à propos de procession et de tête d'animal en carton pâte, extrait d'un concert de The do,

toute personne bien née se doit de connaître au moins le trailler de la série The peripheral, , (je crois avoir vu la série déjà mais je n'en ai pas vraiment de souvenirs, le générique est plus que sublime, enfin à mesure que j'avance dans la série je me souviens de chaque séquence, la question est pourquoi ça fonctionne ça ne devrait pas fonctionner, 

sublime et très étrange séquence lors d'un mariage orthodoxe , pour comprendre la chose il faut suivre le hashtag, (), 

ce clip de Nirvana qu'on dirait filmé par Jeff Wall, (), 

fabuleux film de propagande (December 7th) de John Ford, , à se demander si ses meilleurs films ne sont pas ces films là ...

ce qui intéresse Laura Henno je me dis c'est le cadre, l'image de la photo plus exactement, (au sens l’image qu’on en a), (l’image qu’elle en a ou veut donner), expo chez Obadia, il y a tout de même quelques photos qui me touchent, celle avec le gosse et le masque par exemple, un bon quart me plaisent, sentiment tout de même d'une forme de paresse chez elle, presque paresse paradoxale, puisque bon il n'y a pas beaucoup de photographes qui vont au bout du monde comme elle, (en gros), une fois qu'elle y est on dirait qu'elle n'ose plus, qu'elle est dans une sorte de timidité sinon un renoncement, elle reste à la lisière je me dis, ce qui est beau c'est que cela reste de la photo, qu'elle ne cherche pas à faire Art, enfin elle cherche quelque chose ayant à voir avec l'art, elle cherche quelque chose ayant à voir avec la pensée, sinon la beauté ou le sensible, mais elle n'a pas comme Ito Barrada ou Bustamante cherché à sortir de la photo car celle-ci n'ayant pas assez selon eux le vernis de l'art je me dis, et il y a une sorte d'humilité là-dedans pour Henno, elle est dans le monde et elle ne le commente pas, Bustamante et Barrada au fond ont choisis le commentaire, c’est assez beau aussi cette volonté qu’elle a de les magnifier, étrangement je me dis elle leur accorde une individualité, et son échec relatif est qu’ils ne la possède pas réellement, ils sont des individus mais représentent le groupe et le propos dans le même temps, c’est pour ça, exactement pour ça, ou en partie pour ça que je disais plus haut qu’elle s’arrêtait à la lisière, elle ne va pas beaucoup plus loin que le propos, elle ne dépasse pas cela je me dis, (sauf dans quelques photos), en même temps je me dis, rajout, il peut y avoir quelque chose de beau à ce que cela ne soit pas fixé, (cela n’empêche que je n’aime pas les 3/4 des photos), et c'est aussi très beau cette obstination à rester dans la photographie, presque on se dit comme un acte de résistance, cette obstination à rester dans le portrait, presque à être hors-mode,  elle s'entête elle est têtue on se dit, position presque morale, l'idée de ne pas trahir quelque chose je me dis, j'ajoute la photo comme rugosité, 

expo Valerie Jouve horrible chez Xippas, 

cette grosse merde d'Olivennes , où , pour mémoire, 

quelques liens sur James Benning, , ,  (à noter que Libération et autres machins cinéphiliques n'ont pas écrit une ligne sur sa rétrospective), 

 

remake que je ne connaissais pas de la photo de Walker Evans... ( est-ce vraiment un remake?) étrange sentiment de dissociation, (on est obligé de vérifier s'il n'y a pas une erreur), recherche Google images de la photo ,  recherche Google images sur Industrial Landscape des Becher , étrange comme cette photo fait partie de leur travail et en est absolument étrangère il me semble, puisque là il s'agit d'une sorte de formalisme ou maniérisme, photo hantée, je ne sais pas si l'expression est exacte,  ils vont 



sur les deux sortes de netteté (et/ou profondeur de champs) en photographie, celle de Thomas Struth, poétique, matérialiste, au sens presque Marxiste, philosophique, esthétique, au sens général, de morale et qui contient tous les autres termes, et la netteté horrible de Mathieu Gafsou, dont je ne devrai même pas citer le nom, et dont j'ai acheté le livre Sacré il y a très longtemps, enfin il y a un an ou deux, netteté et profondeur de champs disons de petit maître viril, netteté sournoise, qui n'est là que pour affirmer un sorte de supériorité technique, mes photos sont parfaites techniquement donc sublimes, (en écrivant je repense à ce que disais justement Susan Sontag de cette perfection technique des photographes), netteté voilà arrogante, Struth la netteté c'est de la pensée, Gafsou l'inverse, et le flash dans la gueule de la femme en train de prier, c'est d'une vulgarité, et d'une violence inouïe, on peut quasiment parler d'agression je me dis, 

 pas si mal Celeste de Percy Adlon, il faut faire assez souvent abstraction de pleins de trucs gênants, mais pas si mal, proche de Straub par moments, (et de Fassbinder ou d'un certain cinéma Allemand), comment il expédie les vacances de Cabourg est assez sublime, film que je regarde alors que je lis les mémoires de Celeste justement, (Monsieur Proust), je ne sais plus comment j'en suis arrivé à lire ce livre, ne pas oublier qu'Adlon est plutôt un très mauvais cinéaste, putassier même, un peu [trop] fébrile Proust quand même dans le film, c'est drôle ce passage cette séquence à propos des orchidées, où il semble presque heurter l'objectif de la caméra, ce qui est dommage est qu'il en fait un personnage presque enfantin, question pourquoi les bouillottes sont-elles vides lorsqu'elle les sort du lit ? La séquence sublime lorsque l'on entend  les dialogues en off sur des images d'elle, dialogue à propos d'aller dans le sud ou à Combray, (bon un peu chiant quand même le film), par ailleurs l'actrice est une actrice de chez Fassbinder etc, 

 je me dis que plus il y a de documentaire plus il y a d’art, je ne sais pas l’expliquer comme ça, je pense à ces photographes noms à ajouter, et à cette photo d’une tranche de pain, et évidemment à un tas d’autres, j’avais racheté ce livre de Susan Sontag en me  souvenant avoir lue dedans une phrase comme ça, phrase que je n’ai pas retrouvé et qu’au fond ce n’est pas important, retrouvant au garage ce livre d’Ito Barrada je me dis l’échec de la dernière expo de Constance Nouvel vient de là, elle n’a pas osé ne serait que se souvenir des photos d’to B, elle a voulu absolument faire art d’abord, un truc comme ça, (bien entendu ce qui est documentaire n’est ni social ni du reportage de presse),  le reportage etc c’est photographier même pas peut-être un être social, ça c’est le meilleur des cas mais une situation, une chose de société, Lewis Hine c’est du documentaire, et parce qu’il photographie des êtres, des personnes, (pompeusement leur mystère), et jamais des états sociaux, même si je m’explique mal, (écrit sur iPhone en marchant), mais chez Lewis Hine, leur être c’est d’être en partie où ils sont, (ce qui nous tue), (et la rencontre se fait là, à l’endroit même de ça, et c’est l’endroit même qui apporte la preuve). Hine a je me dis essentiellement photographié des personnes saintes, (où il a fait émerger la sainteté des personnes), (voir la phrase de Philippe Bazin pourquoi photographier des migrants), (ou des prolos), ( ma réponse à moi, c’est photographier des saints),  >> c’est pour ça l’échec des photographes français, pour eux c’est hors de question, par incapacité et par volonté, c’est pour ça qu’ils ne photographient que des caricatures de prolos, (Philippe Bazin est compris dans cet échec), et par projet politique aussi,  je pourrais ajouter encore plus pompeusement faire témoignage de la sainteté de chaque personne, Lewis Hine rend témoignage de cela je me dis, le documentaire je me dis c’est ce qui va au-delà ou qui transcende un état apparent, presque quelque chose d’hallucinatoire à force de réalité, évidemment plus il y a de réel plus il y a de fiction, peut-être aussi parce que plus il y a de réel plus il y a de durée, de temporalité, 

je pourrais ajouter le documentaire au sens aussi de grossissement, je pourrais ajouter le mot grossissement, 

le sublime Allensworth de James Benning, et le plus que sublime The united states of America, 

trailler de Knit's island , voir aussi l'article de Libé, 

 recherche Google image () sur Jean Laube, via Claude Levêque, 

et du coup je repense à Eric Fischl, recherche Google images

le sublime portrait de  Clemenceau par Manet, et en y repensant ce matin je me dis que c’est assez proche de Warhol, pas aimé l’expo Nathanaël Herbelin au musée d’Orsay, sentiment que presque esthétiquement c’est de la peinture mondaine, je regarde à nouveau ses peintures sur internet et effectivement ce n’est pas que ça, sentiment néanmoins que ses peintures ne sont au mieux que des souvenirs de bons moments, et ce qui est terrible c’est que c’est une question esthétique, mondain qui voudrait dire [aussi] qui ne s’élève pas jusqu’à l’univers ou l’universel, l'universalité, mais qui reste à une vision  auto-publicitaire des choses, j’aime bien les peintures de Georges Bush, mais c’est Georges Bush, et lorsque je compare les peintures de Nathanaël Herbelin et les siennes et que je trouve que c’est équivalent ou moins bien, pour différentes raisons, je me dis qu’il y a un problème, je me dis de toute façon le critère (ou le point de comparaison absolu)  en peinture devrait être Georges Bush justement, par ailleurs j’aime beaucoup Nathanaël Herbelin, mais ce qu’elle est ne l’excuse pas en quelque sorte, n’excuse pas sa peinture, de toute façon je parle de l’expo du quai d’Orsay, je la connaissais avant et j’aimais bien pour ce que j’en voyais, 


la revue Aspen sur Ubuweeb,

recherche Google sur Lily Greenham , découverte via Designingwriting, 

l'idée de regarder rien du tout... (in Bleak house de Dickens), 



recherche Google images sur Eugène Cuvelier,

vers 18mn 45 comme ça dans l'épisode 8 de la saison 5, la séquence dans l'auto ou elle souffle disons d'ennui, d'ennui ou d'énervement, mais curieusement on a le sentiment qu'elle nous prend à témoin, épisode par ailleurs même si autant mauvais que les autres est le meilleur que j'ai vu, 

rarement vu quelque chose d'aussi minable que Six feet under, tout est bas dans cette série, tout le monde est bas, psychodrames séquences après séquences, engueulades systématiques entre les personnages, je pense qu'il n'y a pas une minute qui ne soit plus haute que la minute précédente, tu ressors de là avec une envie de vomir et de la colère, 

sur Richard Serra in Libé ,  " La forme qu’elles prennent, il n’y est presque pour rien. Ça ne dépend pas tellement de lui, en tout cas sûrement pas de ses émotions ou de ses états d’âme, de ses envies, ni de ses pulsions. Cela dépend des actions qu’il accomplit. Des actions toutes bêtes qui ne réfléchissent à rien, ne visent à rien et se suffisent à elles-mêmes.  " 

dans l'épisode 4 saison 2 de Tokyo vice, le jeu entre le yakusa (Sato) et le gosse lorsqu'il vient chercher sa mère, 

émettre l’hypothèse que le titre Düsseldorf de Plossu serait une sorte de crachat à la photographie Allemande, crachat naturaliste évidemment, il s’agit de substituer dans notre esprit une chose plutôt qu’une autre, un effacement quoi, crachat et profanation, 

pourquoi est-ce que je préfère La chute à The zone of interest ? Pourquoi à mon sens il lui est supérieur ?


les plus que sublimes 5 premières minutes de l'épisode 4 saison 2 de Feud, cette sorte de vanité, (au sens peinture), 

mais la série sur le restaurant ça ne fonctionne pas, 

 "exemple de mise en place concrète de sa méthode critique, à travers son œuvre This Ain't China : A Photonovel (On n'est pas en Chine : un roman-photo, 1974), qui «documente» un événement réel, une «tentative de se syndiquer dans un restaurant» : «Entre autres choses, je voulais faire le portrait des conditions dans lesquelles les gens cessent d'obéir aux ordres, et de la manière dont un travail répétitif aliénant colonise l'inconscient […]. Formellement, j'ai utilisé de grandes séquences de photographies, un montage en "scènes" de différentes longueurs accompagnées de longs textes littéraires et d'interviews dactylographiées. Les photographies citent délibérément un éventail de sources stylistiques, de l'étude de mouvement à une version froide et clinique de la photographie de nourriture en couleur. Le récit oscille constamment du "fictionnel" au "documentaire". La plupart des scènes sont dirigées.»     "  (), 

  aussi pour Sekula, 

"  À la différence de la photo documentaire des années trente, marquée par les commandes de la Farm Security Administration (FSA), la vision moderniste évacue toute trace du monde social pour se replier sur l’immédiateté sensible de la photographie, considérée comme une activité autonome. La subjectivité de l’auteur devient seul critère de validation artistique, et la signification de l’image doit se chercher dans la photo elle-même, avec éventuellement le recours à quelques éléments de compréhension biographiques. Ce courant préconise un mode d’appréhension contemplative de l’image, calqué sur la peinture4 : il fallait affirmer, selon le mot de Peter Galassi, que « la photographie n’était pas un bâtard abandonné par la science sur le perron de l’art, mais un enfant légitime de la tradition picturale occidentale » (Galassi, 1981, 12). "   (), 


" A l'hôpital, elle lui demandera des livres, précisant avec un humour toujours présent au sein de son désespoir, "pas Lawrence, pas Virginia Woolf ou qui que ce soit qui écrit en trempant les fils brisés de sa pensée dans l'encre de l'histoire littéraire". " (), 

sur The monuments of Paissac de Robert Smithson , c'est en traduction française un peu plus bas dans la page, aussi, ainsi que

dans un livre sur Lynne Cohen, il y a ce texte à propos de l'épisode 1 de la saison 1 de La quatrième dimension, et aussi à propos des films de Tati, chez Tati on se dit les objets (au sens large) sont un problème, même pour Le facteur on se dit, que fait-il sinon simuler une modernité, les objets chez Tati représentent une vie rêvée, une vie idéale, idéalisée, ils sont une vie en soit idéalisée, dans l'épisode 1  il n'y a plus qu'eux, ce sont des ruines, (entre-autre), la question pourrait être qu'est-ce que deviennent les objets lorsque l'humain s'absente, 

étrange comme ce live de Charlotte de White rejoint les photos (les polaroïds) de Walker Evans, 

le compte Viméo sublime d'Elina Brotherus,

sur les Celestographs de Strindberg, , et

plusieurs choses me gênent dans The zone of interest, film que je n'aime pas, et déjà les couleurs d'époque,  comme si la pellicule datait de cette époque là, cela me fait penser à ce que disait Daney du film de Berri et du magazine d'époque jauni, tout dans le film est trop précis dans la reconstitution, le truc des bottes aussi, mon dieu, quel film horrible, sur signification et soucis du détail qui n'aboutît qui n'a que comme résultat que la pornographie,  j'avais remarqué pas mal de trucs bizarres, les meubles saillants, une sorte de grands angles la plupart du temps, les plafonds etc, on me dit c'est comme si c'était filmé comme dans un jeu vidéo, oui c'est ça, un jeu vidéo, et c'est aussi pour ça les bottes, c'est comme un indice, (se demander pour le rouge à lèvres), 

comment un connard pareil (Kanye West) peut-il faire quelque chose d'aussi beau, mystère, (), 

c'est ce qui est beau [aussi] dans le film (une nuit) c'est l'hérésie du scénario, il ne se passe rien, (au sens dramaturgique), 

>> les animaux en soit sont une prière, 

pour la série The expats que je regarde pour l'instants en diagonale, on dirait qu'elle s'enfonce dans une sorte de folie quasi Lynchienne, quasi hallucinatoire, on est obligé si l'on est un peu sérieux de revenir au début, et cela parce qu'il y a tous ces moments et de bascule et que tu ne comprends pas, 

Tous ces gens qui citent Susan Sontag alors que cette dernière leur cracherait à la gueule … 

une des influences de Desplechin pour La sentinelle pourrait être Le grand sommeil:






dans Le grand sommeil, cette séquence où elle se masse le genou, et ces séquences où lui se masse l'oreille, 

Retrouvée, (dernier épisode de la saison 1 de Strike back): 


l'épisode 3 de Stricke Back, les images en gros plans sur les bâtiments, tout l'épisode semble ainsi filmé, 

le livre de John Cage sur les champignons , livre qui il me semble n'est pas terrible, 

le très beau texte d'Hélène Frappat, 


il y a ce plan très beau dans One day épisode 4 lorsqu'elle entre dans la douche après qu'il l'ait prise, la buée, le flacon ouvert, comme si elle se glissait dans ses empreintes,  (terme piqué dans un article (qui n'a rien à voir ) du Monde), le début de l'épisode 5 est assez terrible, avec la mère, terrible, magnifique, insupportable, insoutenable, on pense à ce film de Sokurov évidemment, et ensuite lorsqu'il va dans son ancienne chambre, les vêtements de sa mère, comme si elle était déjà morte, 

>> Respire, lorsqu'il ouvre la fenêtre et se met à respirer, à aspirer l'air, 

" Tout à la fin des années 1940, Cage fit une expérience décisive en visitant la chambre insonorisée de l’université Harvard : dans le silence de cette pièce sans écho, la musique de son propre corps lui apparaît, c’est la révélation de l’impossibilité de tout silence absolu.

                  De Rhode Island, je suis allé à Cambridge et, dans la chambre anéchoïque50 de l’université Harvard, j’ai appris que le silence ne constituait pas une absence de son mais une opération non intentionnelle de mon système nerveux et de la circulation de mon sang. Ce sont cette expérience et les peintures blanches de Rauschenberg qui m’ont amené à composer 4'33''51. in Lichens de Vincent Zonca  "

" un véritable romantique est sur toute chose un acteur", in Degas danse dessin de Paul Valéry, 

L’horrible livre sur Weegee de Clement Cheroux, l’horrible expo réactionnaire et neu-neue sur Tina Modoti au Jeu de paume,  les photos de bébés de Tina Modoti pff   Allo quoi   ( à moins que ça soit  dans le livre  sur Weegee), pas vu l'expo de Modoti, mais le livre, photographe insignifiante, 

pourquoi je trouve ça ordurier que le connard pleurniche dans le dernier film de Loach, je sais que le profil du gars est juste psychologiquement mais c'est ordurier scénaristiquement, (on pourrait presque dire que Loach a tort d'avoir raison), comme si au fond en ne lui accordant pas la même dignité qu'aux autres, il refuse une sorte de dialectique, il choisit une forme de facilité trop démonstrative, 

je crois que le seul film intéressant de Doillon doit être La femme qui pleure, et je me demande en écrivant cela si néanmoins il n'a pas violé l'actrice du film, 

"  Si tu veux être célèbre, tu dois faire quelque chose plus mal que n'importe qui dans le monde entier ! Quelque chose de beau et parfait n'intéresse personne. Miroslav Tichý  "


si je devais écrire un livre, je reprendrai la série Manifest, tellement ratée et décevante qu'on pourrait en faire une sorte de méta-fiction littéraire, 

sur Le radeau de la méduse,

Victoria de Hamsun, très beau mais brouillon, parfois la tension du livre est insoutenable, on est obligé de faire une pause, livre complètement raté, ou à l'état de brouillon, c'est aussi le livre le plus adapté au cinéma, deux fois et ce n'est pas étonnant , 

film Death row , (doc sur couloir(s) de la mort),  

article de La croix sur l'expo Formes de la ruine à Lyon,

par ailleurs très belle interview de Le Clezio dans Le monde, le portrait qu'il fait de ses parents est magnifique, (je me rends compte que je n'ai jamais lu un livre de lui, plus exactement j'écris que je n'ai jamais lu un livre de lui),  

sublime Esclaves de l'amour de Knut Hamsun (que je relis par erreur, y cherchant une nouvelle qui était dans un livre de Tanizaki), sublime par le style hallucinant de certaines nouvelles, (je ne les ai pas encore toutes (re)-lues), 

dans mon souvenir l'expo c'était des cinémas transformés en entreprises funéraires, pas juste des façades de cinéma comme là, sinon, j'y reviendrai 

sur la représentation des ouvrières dans la peinture

(pas aimé du tout le film de Thomas Caillet Le règne animal), 

il y a 13 ans Libé c'était ça, ,  je ne sais pas s'ils oseraient un truc comme ça aujourd'hui, et si ça passerait ... à l'époque je me souviens aussi que Philippe Azoury affirmait que les fils de avaient un talent inné, (bon il a fini à Gala), 

Hommage à Jean-Marie Straub de Claire Angelini

j'ai mis du temps mais j'ai enfin trouvé le truc que je cherchais par rapport à Orwell, (2h20 du matin ce  2 février), 

j'ai l'ai juste vu passer dans mon fil, je ne sais rien de plus, je ne l'ai pas encore regardé, , (Bye bye Tibériade), 

 journal, brouillon, et j'avais écris dans ce post qui a sauté sur Bonjour d'Ozu que tout le film ne tendait que vers la fabrication de cette dernière séquence à la gare, la fabrication de quelque chose de l'ordre du commun, que la beauté de la séquence et du dernier plan de la séquence était la somme esthétique du film, mal dit et très laid, la construction de ce plan, contrairement à Fremont dont le dernier plan ne produisait rien, expression très laide aussi, qui ne venait de nulle part, qui n'avait rien à voir avec le film au fond, un dernier plan très beau mais vide, (une image rêvée) juste là pour sa beauté un peu tape à l'œil, publicitaire, narcissique sinon onaniste,  que j’aime bien ce film n’est pas très important, 

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« Warhol peint une réalité d’où a été exclue toute notion d’identité. » pour cette phrase cela rejoint ce que je me disais par rapport au ro...